Nous continuons la visite par le Dome. Ce dôme ovoïde constitue l’une des prouesses techniques et esthétiques les plus significatives de Vaux-le-Vicomte. La toiture du chateau est très complexe avec une multitude de pans, d'arêtes et surtout ce dôme ovale gigantesque que qui représente une surface de 450 mètres carrés de toiture. Le Dôme de Vaux-le-Vicomte est bien plus qu’une simple décoration ; il est un symbole de l’ambition de Nicolas Fouquet, et un exemple impressionnant de l’architecture baroque. "Le Dôme de Vaux-le-Vicomte est l’une des premières constructions de ce genre à l’époque. Il mesure environ 23 mètres de hauteur et repose sur un tambour circulaire. Ce tambour est percé de fenêtres, ce qui permet à la lumière naturelle d’entrer et d’illuminer l’intérieur du château. Grâce à cette innovation, le dôme paraît léger, tout en étant impressionnant par sa taille. L’architecte Louis Le Vau a imaginé une structure solide, mais élégante. Ce choix de conception n’était pas courant à l’époque. Le Dôme a été pensé pour être à la fois une prouesse technique et un symbole de grandeur. Le Dôme devient ainsi un moyen de dominer le paysage et d’affirmer la position de Fouquet dans la société."La visite du Dome coûte 5 euros par personne. On accède au lanternon du Dome par un petit escalier en colimaçon d'où on peut admirer les combles et une charpente du XVIIème siècle.


L'ensemble des toitures de Vaux le Vicomte a été refait par la technique de l'ardoise dite "au clou", ce qui a constitué un chantier pharaonique. La pose au clou est une méthode de fixation traditionnelle favorisée dans la restauration des monuments historiques. Chaque ardoise est ainsi clouée indépendamment, en utilisant un ou deux clous, à tête large, à son extrémité supérieure. Grace à cette technique de pose aucune fixation n’est visible à l’extérieur de la toiture car les clous sont abrités sous l’ardoise supérieure. Ainsi protégés, les clous bénéficient d’une très longue durée de vie, et certaines toitures peuvent ainsi devenir centenaires.

Les pots à feu, ou épis de faîtage, sont des ornements architecturaux figurant sur le couronnement d’une riche demeure ou d’une église. Prenant la forme d’anciens pots qui contenaient des fusées, ils ne sont pas sans rappeler le feu d’artifice qui avait été tiré lors de la fête somptueuse donnée à Vaux-le-Vicomte le 17 août 1661. Une réception qui, par ailleurs, participa à la condamnation de son propriétaire par Louis XIV, jaloux de tant de faste jamais déployé auparavant.
Nous faisons le tour de notre perchoir, ce qui nous permet, aussi, d'avoir conscience de l'immensité des dépendances et de voir que les jardins à la française ne se limitent pas à l'axe qui va du chateau à l'Hercule Farnese.


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