samedi 10 mai 2025

RAMBOUILLET, LA VISITE DU CHATEAU, LES ROIS, LES EMPEREURS, LES PRÈSIDENTS


 

Nous  avons quitté Melun ce matin et retenu les 2 nuits suivantes au Best Western de Rambouillet. Ce matin visite du chateau. En fait nous y arrivons en fin de matinée mais le chateau ferme entre midi et 14h et nous mangeons nos sandwiches dans le parc.

Rambouillet est l'exemple unique d’un château qui a connu à la fois l’Ancien Régime, l’Empire et la République.Situé dans les Yvelines, à une cinquantaine de kilomètres de Paris, Rambouillet est tout d’abord facile d’accès. Ni trop loin, ni trop proche, c’est un refuge parfait pour goûter un peu de quiétude à l’écart du pouvoir. La foret est réputée pour la qualité de sa chasse ce qui fait que le domaine est particulièrement apprécié par les rois, les empereurs et les présidents. Le château se compose d’un corps de logis principal, d’une aile unique, et d’une tour massive crénelée. Le portail d’entrée de la cour d’honneur est situé dans l’axe du bâtiment principal, entre la tour et un petit pavillon faisant office de loge. Une grille clôt l’ensemble sur le côté est. Le plan du château présente ainsi une asymétrie. Elle résulte d’une campagne de restauration du début du xixe siècle. Lorsque Napoléon ier s’approprie le domaine, celui-ci est en grande partie en ruine. L’architecte Trepsat chargé des travaux de restauration fait alors détruire l’aile est, particulièrement endommagée. À la place, il y a désormais une grille. Le bâtiment principal est recouvert de mortier, tandis que l’aile offre un appareil irrégulier de meulière avec arases de pierre. La tour, quant à elle, présente un appareil régulier de pierres de taille. Ces trois élévations différentes rappellent l’histoire du château. Une tour médiévale, bâtie en pierre pour la défense du château primitif, côtoie une demeure d’époque Renaissance agrandie au XVIIIéme siècle. Les façades du corps de logis principal et de son aile ont été harmonisées au début du XIXe siècle. La porte de l’entrée principale du château, surmontée d’un fronton triangulaire, caractéristique du mouvement néoclassique, remonte à cette époque. 

 Le premier à percevoir l’exception du lieu s’appelle Jean Bernier. Conseiller du roi Charles V, il acquiert ici en 1368 un petit manoir qu’il transforme en château fort. Vers la fin du XIVe siècle, Rambouillet est acquis par la puissante famille d’Angennes. Le château est peu à peu transformé en une demeure de plaisance où il fait bon vivre. François 1er meurt dans la Tour d'une septicémie. Le chateau reste dans la famille pendant près de trois siècles. Au tournant du XVIIe siècle, le dernier héritier de la famille d’Angennes, assailli de dettes, est contraint de céder le château et les terres environnantes à son principal créancier : Joseph-Jean-Baptiste Fleuriau d’Armenonville, intendant des finances de Louis XIV. On dépense sans compter ! 140 000 livres puis 500 000 autres sont investies pour l'aménagement d'un jardin à la française.  Louis XIV et le comte de Toulouse, son fils légitimé lorgnent sur le chateau.   Fleuriau d’Armenonville  est prié de quitter les lieux en 1704. Devenu la résidence d’un prince de sang, le château fait l’objet de travaux d’embellissement confiés aux meilleurs artisans du moment, venus du chantier de Versailles. Le duc de Penthièvre, fils du conte de Toulouse, dont la fortune est considérable, lance un nouveau chantier, dans le parc cette fois. Dans les années 1770, il y crée un Jardin Anglais agrémenté de fabriques, comme la charmante Chaumière aux coquillages qui subsiste toujours.

Louis XVI lorgne sur Rambouillet depuis bien des années... Il recherche un refuge pour se protéger de la pression de Versailles et s’adonner à sa passion pour la chasse en toute tranquillité ! Le duc de Penthièvre ne peut pas s’opposer à la volonté de son royal cousin. Le Roi achète donc le château en 1783, pour la somme de 16 millions de livres, soit 100 fois plus que Fleuriau d’Armenonville à peine un siècle plus tôt. Malgré la Laiterie et la ferme, Marie Antoinette n'aime pas Rambouillet et préfère le Trianon.

En 1804, Napoléon prend possession d'un château en bien mauvais état, endommagé par la Révolution. D’importants travaux sont alors engagés. L’Empereur veut faire de Rambouillet un lieu de repli où il pourra vivre simplement, entouré des siens entre deux campagnes militaires.
Lorsque la monarchie est restaurée en 1815, Louis XVIII réinvestit le château de Rambouillet et y engage quelques travaux.  Son frère et successeur, Charles X, est très attaché au lieu pour y avoir souvent chassé à l’époque de Louis XVI. Il y trouve refuge avec sa famille à la suite des Trois Glorieuses (journées révolutionnaires du 27, 28 et 29 juillet 1830). Et c’est ici qu’il renonce au trône, le 2 août 1830.
Le nouveau roi, Louis-Philippe, ne s’intéresse pas du tout au château de Rambouillet qui est alors proposé à la location jusqu’à ce que Napoléon III, indigné par le sort réservé à l’un des séjours favoris de son oncle, décide de le restaurer puis d’y loger sa cousine. Rambouillet devient une résidence présidentielle sous Félix Faure qui  décide de faire de Rambouillet une résidence estivale. Véritable havre de paix, le lieu est idéal pour combiner vie de famille et rencontres diplomatiques de haut vol, dans un style décontracté. Rambouillet cesse d’être une résidence présidentielle sous Nicolas Sarkozy en 2009. Depuis, Le Centre des Monuments Nationaux a la gestion du château et organise sa visite. Les espaces bénéficient toujours de leurs ameublement du Mobilier national.

Le chateau est entouré d'un immense parc de 150 hectares, labellisé Jardin Remarquable depuis 2004. Un jardin à la française, composé d'un réseau de canaux dessinant un chapelet d'îles géométriques, côtoie un jardin anglais vallonné qui s'étend sur 25 hectares. Les allées sinueuses, ponctuées de petits ponts au-dessus de ruisseaux qui serpentent, conduisent vers deux lieux exceptionnels : la Chaumière aux Coquillages, créée par le duc de Penthièvre pour la princesse de Lamballe, ainsi que la Laiterie de la Reine, cadeau de Louis XVI à son épouse Marie-Antoinette.

Nous marchons dans les allées jusqu'à la Laiterie qui ne se visite pas entre 12 et 14h.




Les bords du canal, face aux iles, nous admirons quelques belles statues comme la Mort de Pocris par Jean Escoula (1898). Le sujet est inspirée d’un épisode de la mythologie grecque : Procris est mariée à Céphale. Jalouse, elle se cache dans les buissons afin d’épier son mari à la chasse. Voyant une branche bouger, ce dernier croit être en présence d’un gibier et, de son javelot, transperce sa bien-aimée. Nous nous présentons au guichet dès que le chateau ouvre ses portes.
Nous entrons d'abord dans l' appartement de l'Empereur. La rénovation de cette enfilade de trois pièces lui a redonné sa splendeur du temps de Napoléon, grâce à la restauration des boiseries et des décors, à la restitution des tentures et rideaux en soie bleue et à la rénovation de la magnifique salle de bains au décor peint à l’antique, datant de 1806. Napoléon 1er fait cette salle de bain décorée dans le style pompéien par l’artiste Godard qui a conservé son décor d’origine. Les murs et le plafond sont recouverts d’un décor peint. Le répertoire décoratif, inspiré du style pompéien, évoque l’Empire avec des représentations de trophées et de batailles navales. L’iconographie du décor de cette salle de bains s’inspire du répertoire antique : Gloires antiques dans les écoinçons de l’arc, lyre d’Apollon sur la dernière frise dumur, frise de triglyphes et métopes au-dessus de la corniche, cornes d’abondance, animaux mythologiques (griffons, trident sur le plafond).  Napoléon, tout comme Louis XIV le faisait avant lui, utilise l’art pour servir son discours sur le pouvoir.


Nous sommes dans l'appartement de la contesse de Toulouse, Marie-Victoire de Noailles.

Cet ensemble de pièces est édifié de 1730 à 1736, les boiseries datent de cette époque. Dans la première pièce on découvre une tapisserie des Gobelins de 1791, qui représente Venus sortant des eaux et Psyché contemplant l’amour endormi. Il y a aussi le mobilier de la Chaumière aux Coquillages. Dans l’ancienne chambre de la comtesse, les décors représentent la musique, la chasse, la nature et les saisons.
Tapisserie des Gobelins (XVII è) représentant une chasse au sanglier. C'est François Mitterrand qui fit installer cette tapisserie dans cette pièce.


La plus belle de ces pièces est sans aucun doute le boudoir de la comtesse de Toulouse. Il servira de bureau à Napoléon et de bureau présidentiel.  Cette pièce lumineuse recouverte de boiseries peintes dispose, en son centre, d’un bureau. Elle était utilisée comme cabinet de travail sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing. À droite, un somptueux miroir a
reçu un décor de feuilles d’or, restauré dans les années 1970. C’est à cette époque que les boiseries sont également peintes en blanc de façon à se rapprocher du décor d’origine.

Les Boiseries sont peintes en blanc. Le décor de ce boudoir favorise la courbe et la contre-courbe, dénigrant la ligne droite pourtant très à la mode au siècle précédent. Il n’est pas restreint à un cadre. Bien au contraire, il s’étend au-delà des limites classiques de l’architecture : il ignore la corniche et se déploie sur la voûte du plafond. Les angles de la pièce présentent des animaux : un cheval symbolisant l’Europe, le rhinocéros l’Afrique, l’alligator l’Amérique, et le dromadaire l’Asie. L’Océanie n’est pas représentée dans ce décor puisqu’elle ne sera considérée comme un continent qu’à la fin du XVIIIe siècle. Au dessus des fenêtres et du miroir trônent les quatre éléments représentés par des angelots : l’air, l’eau, le feu, la terre. Enfin, la frise surplombant la corniche présente quant à elle les signes astrologiques. Nous pouvons observer un scorpion au dessus de la fenêtre face à l’entrée du boudoir. Les signes astrologiques sont un thème récurrent dans le décor du XVIIIeme siècle.

Le grand salon :

  Elle fut transformée en lieu de réception par Napoléon I et en bureau par les Présidents.  Les décors représentent la musique, la chasse, la nature et les saisons. Nous passons ici dans une pièce aux plus vastes proportions. Il s’agissait au XVIIIéme siècle de la chambre d’apparat de la comtesse de Toulouse. Elle est aujourd’hui
appelée Grand salon. Napoléon 1er l’utilisait comme lieu de réception.
Le mobilier est constitué de fauteuils en damas jaune, avec accoudoirs légèrement en retrait qui caractérisent le style Louis XV.
Les boiseries sont ici composées de quatre panneaux répartis de part et d’autre des
miroirs, sur les murs latéraux de la pièce. Le décor est d’esprit naturaliste. Ces motifs
variés illustrent les loisirs et activités de la maison en toutes saisons : faucille et épis de
blé, fusil et cor de chasse, luth, violon, partitions, corbeille de fruits… Il s’agit d’un très
beau décor en chute caractérisé par des compositions enrubannées en bas-relief.
Les dessus de portes présentent des copies des anciens tableaux emportés par le
duc de Penthièvre lorsque ce dernier cède le château à Louis xvi en 1783.
Au fond, à droite, une porte rectangulaire a été percée dans les boiseries du XVII pour permettre à l'empereur de regagner ses appartements sur cour.



Cette vaste pièce présente un décor très féminin : tapisserie sur fond rose à décor floral, mobilier offrant des scènes d’amour
champêtre… Ce salon était en effet dédié à la comtesse de Toulouse. En témoigne la présence des chiffres de celle-ci, finement sculptés au-dessus des miroirs et des fenêtres. La tapisserie, issue de la manufacture des Gobelins, est constituée de deux médaillons représentant des scènes tirées de la mythologie : à gauche Psyché observant l’Amour endormi, à droite
Vénus aux bains. Ces thèmes mythologiques étaient très en vogue au cours du xviiie siècle. Ils caractérisent en partie l’art rococo qui s’épanouit sous Louis xv. Cette tapisserie, plus tardive puisque tissée en 1791, a été réalisée à partir d’un carton de François Boucher, peintre du roi, et maître de ce mouvement et de ce que l’on appelle l’Amour galant. Les fauteuils offrent sur les dossiers des scènes de cet Amour galant, pour chaque strate de la société : amour bourgeois, amour paysan, amour noble… Le retrait des accoudoirs, en plus de ce thème iconographique, nous confirme le style d’époque Louis xv. Il s’agit ici de tapisseries flamandes. Sur les assises se déploient les fables de la Fontaine : sur les fauteuils les plus proches des élèves, vous trouverez « Le Lièvre et la Tortue », « Le Loup et la Cigogne », « L’Âne et le boeuf », « Le chien regardant son reflet miroiter ». Au XVIIIe siècle, les moeurs interdisent les représentations humaines sur les assises. Les dessus de portes présentent les tableaux originaux d’Alexandre-François Desportes datant du XVIIIe siècle. Ils évoquent les Arts et les Sciences.
Le Salon du Méridien : Nous sommes dans l’ancienne salle à manger de l’appartement d’Assemblée. . Plusieurs éléments
l’indiquent : la table au centre, l’iconographie des boiseries avec ses grappes de raisins, ses épis de blé et ses corbeilles de fruits, et le sol, carrelé et non parqueté comme pour le reste des pièces de ces appartements. Cette pièce a été construite sur un plan polygonal, très à la mode au XVIIIe siècle. La table est de style et d’époque différente de cet appartement. Les pattes de lion aux pieds rappellent le XIXe siècle et le style néoclassique. Elle est d’époque Louis Philippe. Dans la niche se trouve un poêle de faïence vernissée blanche, installé ici entre
1953 et 1959 sous la présidence de René Coty. Madame Coty est morte à Rambouillet.
L'Oratoire est une  petite pièce qui occupe le premier étage de la tour ouest du château. Les prie-Dieu nous indiquent sa fonction : Il s’agit d’un oratoire installé pour le duc de
Penthièvre, fils du comte de Toulouse, consacré en 1772 par l’évêque de Chartres.
Le duc de Penthièvre était connu pour sa piété et sa grande bonté. Napoléon le
transformera en petit panthéon pour sa seconde femme, Marie-Louise. Toutefois
son décor actuel date de restaurations effectuées sous Louis XVIII. L’espace de plan circulaire est surmonté d’une coupole à caissons peints en trompe-l’oeil. Cette technique est aussi utilisée pour les pilastres ornés d’encensoirs, de tiares pontificales, et de mitres d’évêque. Au centre de ces pilastres, des médaillons fleurdelisés offrent le monogramme du roi. Belle vue sur le parc. 


 La Salle à Manger estl’ancienne chambre des rois, dans laquelle Charles X signa
son abdication en 1830.  Elle est transformée en salle de bal, probablement au début du XIXe siècle. Le mur de gauche est orné d’imposantes tapisseries de la manufacture des Gobelins, tissées en 1791 à partir de cartons d’Alexandre-François Desportes (1661-1743), sur le thème
des Nouvelles Indes : à gauche La Négresse portée dans son Hamac, à droite Le chasseur Indien. L’artiste apporta à ces scènes
traditionnelles une faune et une flore abondantes provenant des différents continents. L’encyclopédisme du XIXe siècle apparaît clairement ici. Les tapisseries deviennent alors une véritable promenade bien plus qu’une
représentation du pouvoir exotique, thème à l’origine au centre de ce genre de représentation.
La princesse africaine porte à son cou une croix : il s’agit ici d’une référence au débat qui opposa nombre de grands penseurs du siècle des Lumières autour du mythe du  "bon sauvage évangélisé.
La table du G6 est encore dressée. La réunion qui se déroule du 15 au 17 novembre 1975 au château de Rambouillet est une initiative française. Le président Valéry Giscard d'Estaing l'avait proposée au président américain Gerald Ford en juillet 1975, en marge de la conférence internationale d'Helsinki sur la sécurité et la paix en Europe. La tenue d'un sommet s'imposait par la nécessité de trouver une réponse coordonnée aux désordres monétaires et économiques apparus depuis le début de la décennie. En ce qui concerne les problèmes monétaires, les ministres des finances des cinq pays les plus industrialisés (Etats-Unis, Japon, Allemagne, Royaume-Uni et France) avaient pris l'habitude de se rencontrer d'une manière informelle dans le cadre du FMI. C'est l'époque du dollar flottant et du serpent monétaire européen. Les participants sont Gerald Ford, qui vient de succéder à Richard Nixon, le premier ministre japonais Takeo Mikki, et les Européens Valéry Giscard d'Estaing (France), Helmut Schmidt (Allemagne), Harold Wilson (Royaume-Uni) et Aldo Moro (Italie) ; ce dernier a été invité pour renforcer le pôle européen. Plus tard, les Etats-Unis imposeront la présence du Canada et le G6 deviendra alors le G7. Au regard des problèmes posés, les résultats peuvent paraître décevants, surtout pour les Français qui devront accepter la généralisation du flottement des monnaies par le FMI en janvier 1976 (accords de la Jamaïque). En revanche, on peut parler de Rambouillet comme la première manifestation d'une forme de « gouvernance mondiale » qui oblige les grandes puissances à des négociations multilatérales pour trouver des solutions aux problèmes économiques. Rien n'avait été décidé à Rambouillet sur l'avenir de cette réunion, pourtant les sommets du G7 puis du G8 et se sont renouvelés. Le G20 est l'héritier de cette institution.Autour de la table figurent aussi les ministres des Finances, J.P Fourcade pour la France. GiscardS a imposé la frugalité pour les menus de travail mais les vins sont remarquables. Sur la table, le Service Pimprenelle en porcelaine de Sèvres, des couverts de la maison Christofle, des chandeliers en argent massif hérités du président Loubet. Autour de la table ovale de la salle à manger en rez-de-jardin, dix-huit couverts ont été dressés. En son milieu, deux candélabres et trois bouquets trônent. Les cartons de placement sont posés à côté des assiettes issues du service en porcelaine de Sèvres Pimprenelle dessiné par Henri Dujardin-Beaumetz, sous-secrétaire d’Etat aux Beaux-arts à la fin du XIXe siècle. les compositions florales ont été réalisées selon l’ordonnance de l’époque. Le menu, un Tartare de Bar au lait de Coco, Bouchons de Veau, profiteroles aux épinards, Tian niçois, Fromages et sablé Rhubarbe -Fraises. On constate que le repas que Giscard propose à se homologues est beaucoup plus frugal que le repas de Vaux le Vicomte pour le duc d'Orléans.
La visite se termine par le  fameux salon Médicis ou Salle de Marbre, espace de convivialité aménagé par les décorateurs André Arbus et Raymond Subes pour le président Vincent Auriol. Cette salle date de Jaques d'Angennes, c'est une salle fraîche dans la tradition de la Renaissance, entièrement revêtue de marbre gris et rouge.Le salon s'ouvre sur les jardins.
Plus tard dans l'après midi, je reviens seul au chateau pour la visite guidée "Dans l'intimité des Présidents".

 

 

















Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire