dimanche 2 février 2025

ALLEMAGNE, LUBECK, HOTEL DE VILLE, ÈGLISE SAINTE MARIE

 Depuis la rue centrale, nous bifurquons à gauche vers l’hôtel de ville. L’hôtel de ville de Lübeck est un édifice de style gothique de brique. La construction a débuté en 1226 et s’est achevée en 1308. C’est l’un des plus importants et des plus beaux hôtels de ville d’Allemagne. Les trous circulaires sur la façade ont pour but de briser le vent et d’ainsi la protéger. L'Hôtel de ville de Lübeck  est le siège du maire et du conseil municipal de la ville . Il s'agit d'un édifice de style gothique de briques et de l'un des hôtels de ville les plus importants d'Allemagne.Lubeck avec sa Holstentor, le Rathaus et la Marien kirche constitue l'un des plus importants exemples d'architecture gothique en briques d'Europe.

L’hôtel de ville est cependant très éclectique architecturalement avec son escalier et son annexe renaissance; ses salles baroque rococo. 

Commençé en 1226, l'hôtel de ville a été achevé en 1308. En 1435 a été ajoutée en style gothique tardif, la façade pourvue de tours et construite en briques de différentes couleurs. Environ cent cinquante ans plus tard, la façade sud de l'hôtel de ville ou pavillon Renaissance, en grès, est dûe aux sculpteurs flamands Hans Fleminck et Hercules Midow (1570-1572), l'escalier Renaissance de style néerlandais de 1594 sur la Breite Straße étant l'oeuvre du sculpteur flamand Robert Coppens.

Le Kaak est une structure en pierre avec une plateforme surélevée près de la place du marché, présentant des éléments architecturaux gothiques. Construite au XIIIe siècle, cette plateforme de châtiment public servait de lieu où les criminels subissaient des peines physiques jusqu'au XVIIIe siècle.Ce monument témoigne des pratiques judiciaires médiévales de la Ligue hanséatique pour maintenir l'ordre dans les villes marchandes. Cette plateforme en pierre reste l'un des rares pilori médiévaux préservés dans le nord de l'Allemagne. La peine de pilori garantit la bonne tenue et la sincérité des transactions commerciales ; elle s’inscrit dans la famille des peines infamantes médiévales


Les hauts murs-boucliers sont ajourés d'arcatures ou de grandes ouvertures rondes qui décorent la façade. 

Autre élément remarquable de l'architecture renaissance, le balcon.


Face au Rathaus, un immeuble superbe, puis plus loin; à proximité de l'église Sainte Marie, la Marienwerkhaus, une superbe maison à pignons. Le Marienwerkhaus néogothique se dresse près de l'église Sainte-Marie, présentant des éléments architecturaux caractéristiques des structures ecclésiastiques allemandes du début du XXe siècle. Le bâtiment gothique original servait d'atelier aux artisans de l'église jusqu'en 1903, quand l'architecte Willy Glogner l'a remplacé par la structure actuelle. Depuis 1641, le Marienwerkhaus servait de résidence aux organistes de l'église Sainte-Marie, notamment au musicien Dieterich Buxtehude de 1668 à 1707. Le bâtiment a survécu aux bombardements de 1942, devenant l'une des rares structures historiques restantes de la rue Schüsselbuden conservant son caractère d'origine.
Sur un banc de pierre, contre l'église sainte Marie (Marienkirche), on découvre la statue d'un mignon petit diable. Suivant la légende, quand les premières pierres de Sainte-Marie ont été posées, le diable croyait que cette construction serait un bar à vin. L’idée lui plaisait parce que de nombreuses âmes avaient trouvé le chemin vers lui après avoir fréquenté un tel endroit. Il s’est donc mêlé à la foule et a commencé à aider les travailleurs. Pas étonnant que cette construction grandisse de plus en plus haut à une vitesse folle. Mais un jour le diable s’est rendu compte de ce que serait réellement la construction. Plein de colère, il attrapa un énorme rocher pour briser les murs qui tenaient déjà debout. Il volait juste tout près dans les airs quand un hardi compagnon lui cria: « Stop M. le diable! Laissez ce qui a déjà été construit! Pour vous nous construirons un bar à vin juste ici dans le voisinage! ». Le diable approuvait totalement cette idée. Il laissa tomber le rocher à côté du mur, où il se trouve encore de nos jours. On peut toujours voir les griffes du diable sur la pierre. Et, juste en face de l’église, les travailleurs ont construit la cave à vin de l’Hôtel de ville.

L'église protestante Sainte-Marie (en allemand: Lübecker Marienkirche ou officiellement Marien zu Lübeck) a été construite entre 1250 et 1350. Pendant plusieurs années, elle a été un symbole de pouvoir et de prospérité pour cette antique ville hanséatique. Elle est la troisième plus vaste église d'Allemagne, surpassant même la cathédrale de Lübeck, et demeure l'édifice le plus élevé du vieux district de la ville. Au même titre que la ville, l'église fait partie, depuis 1987, du patrimoine mondial de l'UNESCO. Elle sert le modèle de référence pour environ 70 églises dans la région de la mer baltique pour une église en briques de style gothique. À Lübeck, le style gothique de la France est adapté au modèle en briques de l'Allemagne du Nord. La hauteur impressionnante des voûtes n’a pu être atteinte que grâce à la construction de contreforts. L’église comptait une vingtaine de chapelles, principalement sur les ailes nord et sud de l’édifice. En 1444, la chapelle des chantres à l’ouest du déambulatoire a été ajoutée à l’édifice.



On remarque cet extraordinaire horloge astronomique. L'horloge astronomique de l’Église sainte Marie de Lübeck construite à partir de 1250 possédait en 1405 une horloge munie d'un calendrier et sonnant les heures. A diverses reprises l'horloge fut refaite en particulier en 1752 le foliot fut replacé par un pendule.
L'horloge astronomique actuelle vient de l'horloger Lübeckois Paul Behrens.qui la construisit d'après le modèle original qui avait brûlé pendant la guerre de 1939-1945.
Le globe lunaire de 40 cm de diamètre  au dessus du cadran indique les phases de la lune. A gauche, la mort et la foi frappent les quarts et les heures sur des cloches derrière eux. La mort retourne le sablier chaque heure. Les jacquemarts font environ 90 cm. Le cadran de l’horloge(1628) de André Pollecke, et du menuisier Mich Sommer fait 2,76 m de diamètre possède 12 chiffres gothique dorés. Ce cadran possède une aiguille à minute, inscrites sur le pourtour extérieur en chiffres Arabe. Le milieu du cadran, un soleil, doré de 24 rayons, un visage humain en relief dont les yeux oscillent au rythme du balancier. Sur l’aiguille des heures, un petit  cadran de 12 heures avec une petite aiguille indique la même heure que celle-c


 





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La technique de l'horloge a été créée en 1890 par Eduard Korfhage.

Le retable de Anvers est remarquable. Il date de 1518 (191 x 49,5 cm) se trouve placé à la chapelle de la Prière en 1790. C'est un triptyque de bois doré représentant des scènes de la vie de la Vierge Marie. On remarque au centre les figures sculptées de la Dormition de la Vierge, au-dessous sa mise au tombeau, à gauche l'Annonciation, à droite son tombeau. Le panneau de gauche montre en haut sa Nativité, au-dessous la Présentation de Jésus au Temple avec en haut à droite une partie de l'Arbre de Jessé et en dessous Jésus adolescent prêchant au Temple. On distingue aussi les scènes de l'Adoration des bergers, de celle des Rois-Mages, la Circoncision, la Fuite en Égypte, flanquées de la scène du mariage de Joachim et Anne, le Sacrifice du Christ et son action de grâces, etc. Lorsque le retable est fermé (pendant la Semaine sainte), il montre une scène de l'Annonciation peinte par le Maître de 1518. Les panneaux de la prédelle ôtés avant 1869 représentent la Sainte Parentèle. Ils font aujourd'hui partie de la collection du musée Sainte-Anne de Lübeck. D'autres éléments sont visibles à la Staatsgalerie de Stuttgart, et dans une collection privée de Stockholm
Dans le déambulatoire, on peut admirer quelques beaux bas - reliefs qui racontent la passion du Christ._Ici, l'arrestation dans le jardin de Getsemani.

Le bas-relief du déambulatoire date de 1515 et provient de l'atelier de Henrich Brabender. Il représente des scènes de la Passion du Christ : le lavement des pieds et la dernière cène. Dans cette dernière, on remarque un symbole de Lübeck, familier au folklore allemand, une petite souris qui ronge un rosier et signe de bonne chance. Nous allons déjeuner au salon de thé face au Rathaus. Le café Niederegger est un incontournable pour le marzipan de Lubeck. En 1806, l'entreprise Niederegger a été fondée par le maître pâtissier Johann Georg Niederegger. Il a aidé l'entreprise à atteindre la renommée mondiale dont jouit le massepain de Niederegger de nos jours. La marque originaire de la ville de Lübeck propose des produits haut de gamme avec une poudre d’amande fine.  En plus de 200 ans d'existence, le Café Niederegger  est devenu un  des symboles  de Lübeck.Nous opterons plutôt pour des gaufres et un chocolat chaud

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