Quand on franchit le grand torii du Meiji Jingu et qu'on arrive devant la station Harajuku, on rencontre une foule d'un effrayante densité, un flux continu qi sort du métro pour s'engager dans le quartier, sur le trottoir c'est de la folie, sur le passage à niveau c'est ahurissant. Nous sommes revenus à Harajuku pour ses œuvres d'art urbain colorées et pour être un haut-lieu de la mode, avec ses magasins de vêtements vintage originaux, ses boutiques de cosplay installées le long de la rue Takeshita, On souhaite y croiser les filles habillées comme des petites filles, les rockers. Les Lolitas gothiques et des jeunes aux accoutrements incroyables ? La capitale est célèbre dans le monde entier pour ses nombreux adeptes du "Cosplay" (Costume Play ou Costume Game). Ce mot pourrait se résumer à "l'art de l’accoutrement original".
Le week-end, et surtout le dimanche, Harajuku se pare d'un nombre infini de couleurs et constitue un spectacle de rue à voir absolument. Le point central de ce spectacle est le pont Jingu-bashi, juste à l'extérieur de la gare JR Harajuku.Visiblement nous ne sommes pas les seuls à vouloir profiter du spectacle et s'engager dans Takeshita dori est une gageure. On n'avance pas, 2 masses antagonistes se font face et se frayer un chemin est une épreuve. C'est angoissant, étouffant, stressant,. Dans la masse , il y a sûrement des cosplay mais on ne voit rien, si, un individu au genre indéterminé qui d'une voix de fausset, veut nous entraîner vers une boutique ou un restaurant.
Dés qu'on aperçoit une petite rue adjacente, nous prenons la tangente, de l'air, un peu d'espace vital et on file jusqu'au métro direction Akihabara où nous verrons,peut-être du cosplay. C'est long mais pas de changement pour y arriver par la Yamanote. A Tokyo, aux sorties de métro les plus importantes, il y a des guides bénévoles qui distribuent des plans du quartier, parlent un peu anglais et nous dirigent vers la rue principale du quartier, de l'autre coté des voies de chemin de fer. Première chose, trouver un restaurant, les viandards du groupe, en fait tous, optent pour le boeuf wagyu. Je ne suis pas sur de l'endroit mais je pense qu'il s'agit du restaurant Yamano, en étage, en dessous il yn Burger King. C'est très près de la station de métro après un pont qui franchit un canal. Pour choisir, on a la chance de trouver une serveuse, charmante, qui parle, un peu, français. Tout est exquis. Un peu cher mais c'est vraiment excellent, la viande très persillée, cuite juste ce qu'il faut, fond dans la bouche. Maintenant, nous partons à la chasse des maid cafés.
Pour commencer, un jeune beauté mais qui n'a rien d'une petite fille sexy puis un joli kimono qui parait incongru en ce lieu. La rue principale de Akihabara est fermée à la circulation le dimanche, l'avenue est très large et la foule s'ébroue tranquillement. Nous avisons un premier couple cosplay mais une des surprises du quartier ce sont les maids qui travaillent dans les maid cafés. Nous croisons les premières sur l'avenue, en quelque sorte, elles racolent les clients pour les attirer dans les cafés.
Impossible de parler du Japon sans évoquer l’expérience insolite du Maid Café. Ce concept particulièrement en vogue dans la culture nippone fleurit dans toutes les grandes villes de l’archipel. Ainsi, on en trouve à tous les coins de rue dans le quartier d'Akihabara .
Les Japonais sont très friands de ce type d’animation sortie tout droit des mangas et inspirée des jeux de rôle. Un Maid Café (meido Kafe) est une attraction populaire au Japon. C’est un genre de bistrot où l’on retrouve systématiquement de jeunes serveuses en costume de soubrette (les maids) qui ressemblent à des personnages fictifs de manga. Véritables actrices, les maids accueillent les clients, font la conversation, animent la soirée tout en servant des plats et des boissons . En général, un menu avec différentes formules est présenté. Ainsi, vous pouvez déjeuner ou juste prendre un dessert selon votre appétit et commander des aet trop beau pour etre vrai.!
La
police métropolitaine de Tokyo a arrêté cinq gérantes de maid café
d'Akihabara (âgées de 20 à 24 ans) et un propriétaire de maid café de 47
ans pour violations de la loi sur la réglementation des entreprises de
divertissement pour adultes. Finalement, la visite de ces quelques rues laisse une impression de malaise, esprit des mangas ou prostitution de lycéennes mineures?
Retour à l’hôtel où nous devons boucler les valises pour les confier au service de Takkyubin. Nous préparons un petit sac à dos avec nos affaires pour 4 jours et nous retrouverons les valises à Kyoto. Ce matin, je suis passé à la réception, le jeune homme, souriant, poli qui m'a reçu m'a dit de ne pas me tracasser, nous vous aiderons et remplirons les papiers. Ce soir, c'est une autre musique, un jeune homme encore, mais renfrognée, pas le moindre sourire, il parle sec et pas question de nous aider. je le remballe plus sèchement encore en lui disant que nous ne sommes pas habitués, au Japon, à être traités de la sorte, je le prie de cesser son agressivité, d'arborer un smile. C'est vrai que à l’hôtel, tout le monde est charmant sauf celui là. Tous ne parlent pas très bien anglais mais tous font de leur mieux avec un désarmant sourire. Les cinq, nous prenons le stylo et nous remplissons, tant bien que mal les bordereaux. Demain, je vérifierai, avant de partir, que le mal-embouché, a bien mis les bagages dans les grands containers de Yamato transport.
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