Devant le Takayama Jinya, se tient une statue de bronze qui représente le shogun, le sabre à la main. Nous remarquons ses chaussures, des geta. Bien qu'il existe de nombreuses formes de geta, ces sandales japonaises sont toujours constituées d'une semelle en bois appelée dai et d'une lanière en tissu appelée hanao. Ce qui différencie les geta, ce sont les dents appelées ha en japonais. En effet, ces plateformes situées sous la semelle sont bien souvent au nombre de deux, mais elles peuvent également être uniques ou absentes, très hautes ou peu élevées.
Nous traversons le petit pont rouge et nous suivons la route qui passe devant les 3 rues qui constituent le quartier ancien. La route s'élève ensuite, en lacets, elle conduit au Shorenji Temple qui possède une porte énorme. On arrive sur un grand parking avec des jeux pour enfants et une belle statue équestre d'un guerrier. Nous entrons dans le parc Shiroyama sur l'aire Ninomaru. Le guerrier sur son cheval est le fondateur du château de
Takayama, Kanamori Nagachika (1525-1608). C'était un samouraï japonais qui vécut de la période Sengoku jusqu'au
début de la période Edo. Il fut le premier dirigeant du clan Kanamori et
servit de serviteur aux clans Oda, Toyotomi et Tokugawa. Plus tard dans
sa vie, il devint daimyo. Nagachika servit d'abord le clan Saito de la
province de Mino. Cependant, après leur disparition, il devint un
serviteur d'Oda Nobunaga. Pendant cette période, il fut le dirigeant du
château de Matsukura et du château de Takayama.
Nous suivons ensuite un large chemin de terre au cœur de la forêt. La promenade est relativement facile, nous indiquons son chemin à une jeune suissesse de Neuchatel. La futaie est très belle avec des arbres qui montent très haut dans le ciel. Les randonneurs que nous croisons ont souvent une clochette pour tenir les ours à distance mais je pense que les ours se tiennent beaucoup plus haut dans la montagne à l'écart de l'homme. Il y a ,ci, de très grands arbres, des cèdres, des pins, des hêtres et des érables. Par moment, à travers les branches qui n'ont pas encore de bourgeons, on aperçoit les hameaux de Takayama. Au moment de quitter la foret, un temple apparaît, entouré de son cimetière, c'est le temple Dairyuji.

Avant de parvenir à un village qui s'étend le long de la route, nous traversons un petit pont, le Kasugabashi bridge qui franchit un petit torrent qui descend de la montagne dans un flot rapide et écumant.
Nous trouvons les premières maisons et les panneaux qui indiquent Higashiyama Walking Course. Nous marchons 3,5 kilomètres, et nous passons devant une douzaine de temples et sanctuaires. C'est d'abord le Seyuji temple.Puis le Zennoji temple, le Hokkeji temple, puis le Tenshoji Temple que surplombe l'Higashima Shinmei Jinja Schrine
.
Dans les avancées de toit, on peut admirer le talent des ébénistes de Takayama.


Il se fait tard et la faim nous tenaille, par une séries d'escaliers et de raidillons, nous regagnons la vieille ville. La brasserie de saké Funasaka est un nouveau style de brasserie qui peut même être apprécié par les néophytes dans le monde du saké. Dans la zone commerçante, vous trouverez une grande variété de produits, notamment des liqueurs japonaises à base de prune ou d'agrume yuzu, ainsi que des bonbons et des cosmétiques à base de saké. Il y a également d'anciens bâtiments de la brasserie de saké qui ont été rénovés pour devenir un restaurant de bœuf Hida et un bar à saké. Les uns boivent de la bière, d'autres de l'eau et moi , un saké. La viande est superbe et fond dans la bouche, nous disposons de barbecues individuels pour la cuire à notre goût. Un régal et la viande est rose pale veinée de stries blanches et grasses.
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