dimanche 28 avril 2024

JAPON, TOKYO, LE PARC D'UENO ET YANESEN AVEC THÈO








  Notre voyage a été superbement organisé par l'agence Route du Japon,  Delphine et Charlène Sur rendez-vous à
94300 Vincennes

Tél. : +33 (0)1 43 74 96 67
Tél. : +33 (0)1 43 74 94 42

Heures d’ouverture :
Du mardi au samedi
De 10h00 à 13h00 et de 14h00 à 18h00

À la gare de Shibuya, Théo nous montre à nouveau comment prendre ses tickets de métro, on change la langue, on regarde le prix du trajet en entrant sa destination finale puis on répète l'opération 5 fois pour tous les membres du groupe. On marche beaucoup à Tokyo et, en fait, il est plus intéressant de payer chaque trajet que de prendre une carte à la journée. Direction Ueno. Le trajet est long sur cette ligne qui relie

Shibuya à Asakusa. A la gare d'Ueno, nous sortons en direction du parc et nous traversons le marché d'Ameyoko qui est le descendant du "marché des confiseurs en fait le marché noir de l'Après -guerre où les marchands de bonbons proposaient de produits américains dans leur arrière-boutique. 

On y découvre toutes sortes de choses des poissons séchés, des blousons de cuirs, la bonite en copeaux qui permet de faire les dashis, des fruits comme ces fraises blanches qui se vendent 3 fois plus cher que les rouges. Nous pénétrons ensuite dans le parc de Ueno qui est un haut-lieu de hanami. Le sakura est est ici abondant et ses pétales qui tombent sont le symbole d'une jeunesse fauchée prématurément comme les guerriers, samouraïs ou kamikases qui acceptaient de donner leurs jeunes vie à leur patrie. Un des revers de la médailles du hanami est la foule qui se presse dans les parcs et le cortège de marchands d'alcool et de street food qui s'entassent dans les allées pour approvisionner les pique nique qui s'étalent sous les cerisiers sur de grandes toiles cirées bleues.

A l'entrée du parc, la statue de Saigo Takamori. C'est le dernier samurai. Dans le Japon moderne de l’ère Meiji, alors que la caste des samouraïs vit ses dernières heures, le plus respecté d’entre eux se soulève en 1877, dans une rébellion désespérée.Saigo Takamori fut l'un des samouraïs les plus célèbres et les plus influents du Japon, à la carrière pleine de rebondissements. Tout d'abord samouraï paysan à Kagoshima, il soutient l'empereur et s'appose au shogunat. C'est un des grands artisans de la restauration de Meiji et un grand général des troupes impériales. Politiquement, il joue un role important dans le gouvernement de Meiji. Il modernise l'armée en instaurant la conscription mais s'oppose à la politique d'ouverture commerciale vers l'Occident qui annonce la fin du pouvoir des samouraïs. Il se donne  la mort pendant la rébellion de Satsuma (1877). Il était tellement célèbre qu'après sa mort, des rumeurs coururent pendant de nombreuses années qu'il reviendrait un jour.Takamori a été appelé « le dernier vrai samouraï » pour sa loyauté, son courage et son rôle de leader dans plusieurs batailles cruciales de l'histoire nippone. Il a joué un rôle majeur dans la restauration de Meiji qui a abouti à la modernisation et à l'occidentalisation du Japon. Sa statue de bronze de Ueno est l'une des plus célèbres du pays.


Nous descendons jusqu'au Kiyomizu Kannon-do, construit en 1632, au bord du lac . C'est l'un des vestiges de l'ancien temple Kan'ei-ji, sans lequel il n'y aurait pas de parc d'Ueno aujourd'hui. À son apogée, ce complexe de temples se composait de 68 structures, dont le Kiyomizu Kannon-do n'était qu'un lieu mineur. Après la fin du règne des Tokugawa en 1868, la zone du temple Kan'ei-ji fut désignée comme premier parc public de Tokyo en 1873.  Le temple est construit au bord de l’étang de Shinobazu est un plan d’eau naturel et compact, situé dans la partie sud du parc d'Ueno. Sa conception comprend un balcon en bois inspiré du Temple Kiyomizu-dera de Kyôto. Il est la maison de Kosodate Kannon, la déesse de la conception, elle est particulièrement populaire chez les femmes qui espèrent avoir des enfants.

Kannon est surnommée la déesse de la compassion. Vénérée en Chine, au Vietnam, au japon et au Tibet, Kannon a pris de nombreux aspects et de noms pour venir en aide à ceux qui l’invoquent. Kannon est l’une des principales émanations de la compassion du Bouddha, l’autre étant représentée par le bodhisattva Manjusri.

Kan signifie : observer ; on signifie le son. Kannon, c’est celle qui entend les cris du monde. Au Japon, on l’appelle habituellement Kannon, mais elle change de nom et de forme selon les pays où elle est vénérée. Ce temple est donc un temple bouddhiste. Une chose me surprend au Japon, la présence faible des bonzes. En Birmanie, au Laos, au Tibet, au Bhoutan, ils sont omniprésents, ici, on en croise rarement.

 

L'étang est un très bel espace naturel avec ses fleurs de cerisier blanches au printemps, et ses fleurs de lotus roses et ses nénuphars de jade en été. On peut y apercevoir des carpes, des tortues et des oiseaux aquatiques, dont notamment des canards morillons, des cormorans et des grèbes. Avec une circonférence d’environ 2 km, l’étang est divisé en trois parties :  ’étang des lotus, nommé ainsi du fait des lotus qui recouvrent sa surface, l’étang des cormorans, une oasis pour les oiseaux aquatiques à proximité du zoo d'Ueno et l’étang de navigation, où l’on peut louer des pédalos et des barques. Au centre de l’étang se trouve l’île de Benten-jima qui abrite le petit temple Benten-do dédié à la déesse bouddhiste et shintoïste Benzaiten.

 Autour du temple, il ya beaucoup sde stands de street food qui proposent ne particulier cette spécialité d'Osaka, les tako-yaki, une sorte de boulette farcie au poulpe.  Les takoyaki sont traditionnellement vendus dans une barquette et , justement, de jeunes élégantes en kimono en dégustent autour d'une table. Théo nous conduit vers un autre sanctuaire, pour cela nous escaladons la colline et passons sous une suite de torrii qui évoque Fushimi Inari Taisha à Kyoto.

Nous parvenons au Ueno Toshi-gu.
Ueno Toshogu est un sanctuaire shinto.  Construit en 1627, il est dédié à Tokugawa Ieyasu (1543 - 1616), unificateur du Japon de l'époque Sengoku et fondateur du bakufu (gouvernement shogunal) des Tokugawa. Quand on se dirige vers les pavillons shinto, on débouche sur un chemin bordé de part et d’autre de majestueuses rangées de lanternes  de pierres et en cuivre. Elles constituent être des dons de seigneurs féodaux quand  le bâtiment principal fut reconstruit en 1651, par le 3e shogun Tokugawa Iemitsu (1604 - 1651), en l’honneur de son grand-père. En plus d’abriter l’esprit d’Ieyasu Tokugawa, Ueno Toshogu renferme également ceux de Yoshimune Tokugawa (8e shogun Tokugawa) et Yoshinobu Tokugawa (15e et dernier shogun de la dynastie).

La magnifique porte Karamon permet d’entrer dans l’enceinte principale et sacrée du site. Sa couleur dorée ainsi que ses gravures de dragons, signées Hidari Jingoro, célèbre sculpteur de l’époque Edo (1603 - 1868), confèrent à cet édifice une certaine singularité. Dans la même veine architecturale, on détaille la finesse du mur Sukibei, ajouré et décoré de jolies sculptures de différentes espèces animales. Il laisse apercevoir le pavillon principal qu’il protège. Ce dernier ne se visite malheureusement.
De style gongen-zukuri, le haiden (bâtiment du culte) et le honden (sanctuaire principal) sont reliés sous un même toit en forme de H. L'harmonie noir et or est superbe.




 La pagode à 5 étages qui se dresse à l'extrémité nord-est du sanctuaire subsiste aussi de l'immense complexe détruit en partie à la période Edo.


Le parc de Ueno comporte aussi les plus grands musées de Tokyo.

Les élégantes en kimono ou les belles fiancées se font immortaliser au milieu des cerisiers.


Notre visite guidée avec Théo se termine dans le quartier de Yanesen. On passe devant des bâtiments universitaires, le quartier est très calme, résidentiel, puis on traverse un beau cimetière où je crois est enterré un shogun, bel endroit pour les cerisiers. Il nous montre aussi SCAI the Bathhouse, un bain public devenu galerie d'Art. La promenade se termine à Yuyake Dandan, les"escaliers du coucher du soleil" qui domine Ynaka Ginza, une rue commerçante des années 50. Théo nous quitte à la station Sendagi après une dernière leçon d'achat de ticket de métro. Il n'a pas été avare de son temps et à dépassé 17h car il enchaîne ensuite en récupérant des touristes français qui atterrissent à Narita. Nous avons beaucoup aimé cette journée car il est un parfait mélange de cultures française et japonaise matinées de québecois. , .Delphine et Charlène peuvent le recommander chaleureusement. Par contre, nous avons marché 16 kilomètres et sommes vidés, rincés. La valise de Serge nous attend à l’hôtel, tout rentre dans l'ordre Repas du soir, des crevettes en Tempura au bas de notre hotel puis gros dodo.

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