En quittant le sublime Meiji Jungu, nous revenons à la gare de Harajuku. En semaine, le quartier est moins effervescent et on peu y circuler facilement. C'est le quartier des adolescents et les jeunes adultes qui s’intéressent à la mode.Nous prenons une rue piétonne, Takeshita Dori. On y trouve les boutiques de mode que recommandent les influenceuses tokyoïtes et pleins de magasins de nourriture avec des chips Calbee au chocolat, de gigantesques barbes à papa aux couleurs de l'arc en ciel, des crepes bretonnes de Marion Crepes.

Au bout de la rue, on monte quelques escaliers pour passer devant un paisible temple shinto à l'ombre des grands immeubles, un petit jardin romantique, des bassins, des rochers, des cerisiers.
On suit ensuite une petite rue avec des magasins de créateurs, une boutique qui réinterpréte le kimono mais avec des couleurs tristes, des pastels, rien de bien flamboyant. Une boutique vintage où Catherine achète un beau haut de kimono que , finalement, on offrira à Eliane pour la consoler un peu de son voyage manqué.
Nous sommes dans un quartier de petites maisons, très résidentiel, les habitants semblent très aisés, un quartier branché, bobo, province, tranquille à 2 pas de l'agitation d'Harajuku.

Pas de circulation, c'est très agréable de flâner de boutique en boutique.
Le magasin Ralph Laurens est superbe, on se croirait à Londres ou à New York mais en fait l'habillage de briques très british a été plaqué sur un bâtiment moderne.
On débouche sur les Champs Elysées de Tokyo, Omote-Sando. C'est là, avec Ginza, que se trouve les grandes marques. il y a quelques immeubles remarquables en particulier de Kazuyo Sejima et Toyo Ito.
Les grands architectes japonais y ont construit des centres commerciaux de grands luxes, on en visite un, en particulier, où il est interdit de prendre des photos, l'architecte craint les imitations. Omotesando est une avenue nichée entre la gare de Harajuku et celle de Aoyama, dans l’arrondissement de Shibuya. On y trouve de nombreux restaurants et les boutiques de luxe. La foule fait sagement la queue devant une boutique qui présente la nouvelle collection. Beaucoup de jeunesse friquée, d'élégance sur les trottoirs où de nombreux touristes se mêlent aux tokyoïtes.
Théo nous propose de déjeuner avec des ramen, nous sommes tous d'accord. Serge et Catherine ne les apprécient pas beaucoup car ils ont un fort gout de bonite séchée. Théo mangent des gyozas. Les gyozas sont des raviolis très populaires dans la cuisine japonaise.
S'ils peuvent être farcis au poulet, au bœuf ou tout simplement aux
légumes, c'est la farce au porc que l'on retrouve le plus souvent. Dans
notre recette, ils sont servis avec une sauce à base de sauce soja,
vinaigre de riz et huile de sésame. La soupe de ramen est une soupe de nouilles, à base de bouillon agrémenté de nombreuses variantes d'ingrédients animaux, végétaux et aromates (poissons, viandes, légumes, algues, œuf, etc.).


Hachiko est le nom d'un chien de la race japonaise Akita, né en 1923 et mort en 1935 à Tokyo. Son histoire célèbre la fidélité de l'animal à son maître. Une statue à son effigie est dressée en 1934 aux abords de la gare de Shibuya et sert aujourd'hui de point de rendez-vous aux Tokyoïtes. Né en 1923, il accompagnait son maître Hidesaburo Ueno, tous les jours à la gare de Shibuya et allait l'attendre le soir à sa descente du train. En mai 1925, le professeur mourut d'une apoplexie sur son lieu de travail. Hachiko l'attendit fidèlement tous les soirs à la gare de Shibuya pendant les dix ans qui suivirent, jusqu'à sa propre mort.
Théo nous donne une seconde leçon d'achat de ticket de métro. C'est toujours un peu long car on ne les prend qu'exceptionnellement par 3, rarement par 2 et le plus souvent à l'unité. Il nous conduit maintenant au parc de Ueno avant de finir par une promenade dans le quartier de Yanesen.
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