Quand nous quittons les jardins du palais impérial, il est déjà 14h30 et nous avons 2 bons kilomètres à faire pour atteindre Ginza. Nous trouvons porte close dans la plupart des restaurants et nous nous rabattons sur le Tokyu Plaza. Ici aussi, le service est terminé dans la plupart des restaurants du 11ème étage, mais au 10 ème nous trouvons un restaurant de ramen, très chic qui nous accepte sans problème, l'Udon Tsuru Ton Tan. Belle présentation, service sympa qui nous guide car toutes les commandes se font sur un I pad.
Chacun choisit sa propre assiette de soba, un peu au hasard mais tout le monde est satisfait. C'est un excellente adresse pour déguster des udon, il possède aussi des succursales à Osaka et à Kyoto. Le hasard a bien fait les choses. Je sais que dans Tokyu Plaza Ginza, il se trouve un restaurant habilité à servir du Fugu.
En sortant nous flânons dans Ginza. L'architecture y est remarquable, nous admirons particulièrement la boutique Dior. House of Dior Ginza, sur cinq niveaux, dans le mall Ginza Six, dessiné par Yoshio Taniguchi, à qui l'on doit, notamment, la réalisation du Moma, à New York.
Nous admirons aussi l'immeuble Shiseido réalisé par Ricardo Bofill. Plutôt que de se contenter de construire une version mise à jour de l'ancien Shiseido Parlour Building, la société a établi le nouveau bâtiment comme le foyer de sa culture d'entreprise au XXIe siècle. Le nouveau bâtiment Ginza est la base de la diffusion d'informations sur la marque dans le monde entier.
La relation étroite entre Shiseido et le district de Ginza à Tokyo remonte à de nombreuses années. En 1872, Shiseido a été fondée à Ginza en tant que première pharmacie de style occidental du Japon. Le fonctionnement d'institutions telles que Shiseido Parlour et Shiseido Gallery a renforcé l'image de l'entreprise de la marque dans son domaine principal, l'activité cosmétique. Tout en contribuant à l'agrément visuel de Ginza, le bâtiment est une expression des valeurs esthétiques de Shiseido. Au cœur de ce dernier rôle se trouve la salon et la galerie, qui font partie de l'histoire de l'entreprise à Ginza.
Le Shiseido New Ginza Building a onze étages au-dessus du sol et deux en sous-sol. Il se compose de cinq zones: la galerie, la zone de la Plaza, la zone de Shiseido, la zone de salon de beauté et un nouveau restaurant. Chaque zone est basée sur un concept distinct, et a été conçue de telle sorte qu'elle crée un tout cohérent.
Comme dans l'ancien bâtiment Shiseido Parlour au début des années 1930, une cage d'escalier est utilisée pour créer une atmosphère ouverte, moderne et élégante. Le mur extérieur a été habillé de stuc rouge de style occidental. Les étages de neuf à 11 offrent une vue à 360 degrés du district et de ses environs.
Le nouveau bâtiment est plus haut que l'ancien. Cela est possible en raison d'un assouplissement de la réglementation de la planification. Le gouvernement japonais les a modifiés en 1997 afin de promouvoir la revitalisation des zones commerciales. Le Shiseido New Ginza Building a été le premier immeuble de la ville à tirer parti de cette réforme.
Pour finir la journée, nous allons prendre le monorail qui nous permettra d'admirer la baie de Tokyo la nuit. Nous allons prendre le monorail à Shimbashi ce qui nous permet de remonter l'avenue principale de Ginza avant d'obliquer à gauche sur Chuo-dori. Un des pièges c'est que la station de métro de Shimbashi est différente de celle du monorail. La gentillesse des japonais va nous permettre de nous y retrouver. Une jeune femme à qui je demande nous accompagne jusqu'à la gare du monorail. Je m'imagine que le monorail est une ligne circulaire qui nous ramène à notre point de départ mais en fait c'est la ligne qui relie Ginza à l'aéroport d'Haneda. Je prend au hasard un ticket jusqu'à Odaiba. La ligne est surélevée et circule entre les gratte-ciel. Le spectacle est superbe pour qui se trouve à l'avant momopolisé par un groupe bruyant de touristes allemands. Nous passons près du Rainbow Bridge qui relie Odaiba à la ville.
Au Japon, le contrôle dans le train ou le métro est efficace. Quand je me suis aperçu que le monorail nous conduisait à Haneda, nous sommes descendu à l’arrêt qui suit Odaiba et nous avons pris le monorail en sens inverse. Quand il s'agit de passer notre ticket en sortie de gare. Le portillon sonne et une préposée sort de la guérite pour nous faire payer le trajet de retour. Nos branle-panneau de la RATP ou de la SNCF devraient prendre de la graine: ici pas de retard, pas de fraudeurs et un service . Retour à Ginza, dans les ruelles, après avoir beaucoup cherché, nous découvrons un tailleur de kimono. Courtoisie, disponibilité, politesse exquise, raffinement. 2 ou 3 personnes passent du temps avec les touristes en Kway que nous sommes comme si nous étions les clients de l'année. Une maison raffinée et élégante dont j'ai perdu l'adresse. Les kimonos sont l'un des symboles les plus reconnaissables de la culture traditionnelle japonaise. Et bien que l'époque où tout le monde portait uniquement des kimonos soit révolue, ces œuvres d'art sont encore largement disponibles à l'achat et à la portée de tous aujourd'hui. Le mot "kimono" explique simplement qu'il s'agit d'une "chose à porter" . C'est une chose à porter, à aimer, à expérimenter, à styliser et à intégrer dans la mode du 21e siècle. Demain à Akususa et dimanche , dans les mariages au temple Meiji, nous verrons 2 types de kimono: l'un des types de kimonos les plus formels pour les femmes, l'uchikake est un kimono d'extérieur porté lors de cérémonies de mariage ou de représentations sur scène. Habituellement de couleur rouge et blanche pour symboliser la renaissance, un uchikake peut également présenter des techniques de broderie ou de shibori (teinture à nouer).
Le shiromuku est un kimono blanc nacré porté par les mariées lors des mariages traditionnels shintoïstes. Ce sont parmi les robes japonaises les plus ornées - et donc les plus chères - dont la broderie blanche est censée représenter la pureté.
Après cette belle rencontre, nous reprenons le métro jusqu'à Shinjuku. Là, petit problème: nous n'avons pas lu suffisamment en détail le road book de nos anges gardiens de la Route du Japon qui nous informe que notre hotel possède une sortie directe depuis le métro: on sort un peu au hasard, nos wifi pocketts sont déchargés et on se trouve à l'apposé de notre hotel. Nous errons dans le quartier jusqu'à découvrir le concombre, la rue Omoide Yakocho, après tout s'éclaire et nous reprouvons le cocon de notre chambre d’hôtel.
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