VIENNE, AUTRICHE, LE MUSÈE LEOPOLD, KOLOMAN MOSER, DESIGNER ET PEINTRE

 

Bien qu’il soit aujourd’hui relativement inconnu à l’extérieur de l’Autriche, son pays d’origine, Carl Julius Rudolf Moll (1861–1945) est l’un des principaux acteurs du monde de l’art à Vienne à l’aube du XX^e siècle. Il exerce une grande influence sur le programme de l’avant-garde de la Sécession, faisant la promotion en particulier des expositions d’œuvres d’artistes étrangers de celle-ci. Moll est également partie prenante de la fondation de la Wiener Werkstätte, une coopérative vouée aux arts appliqués. Il demeure une figure clé pour la génération suivante de peintres, soutenant activement le travail de jeunes artistes comme Oskar Kokoschka. La toile "Vue de mon atelier"peut sembler  une anomalie à l’époque où L’art à Vienne au détour du XX^e siècle est synonyme des toiles vibrantes et extravagantes de Gustav Klimt.

Venue tardivement dans la nébuleuse de l’Art Nouveau , la Sécession viennoise recueille l’héritage de cette esthétique totalisante au moment même où son éclat s’affaiblit en Europe. Aux sources de ce style, on trouve toujours la nature, dont les formes organiques offrent un répertoire infini de lignes fluides. Figure de proue du mouvement, Klimt abolit la distinction entre le « grand art » pictural et « l’art mineur » décoratif. Dans la quête d’authenticité et de simplicité des matériaux et des formes, la décoration et la planéité sont au cœur de ses expérimentations picturales. La figure et le fond ornemental acquièrent une valeur presque identique ; la stylisation de la faune et de la flore est poussée aux limites de l’abstraction.

Josef Hoffman, Sitzmachine, 1904-1906 C'est l'un des fauteuils les plus emblématiques du XX^e siècle, mais aussi l'un des plus rares, sa production n'ayant duré que quelques années. Chef-d'œuvre ultra graphique de la Sécession viennoise, Sitzmaschine de Josef Hoffmann, ou « machine à s'asseoir".

Femme assise (Marietta) 1907 par Koller-Pinell 1863 Broncia - 1934 peintre expressionniste Autrichienne. Dans cette toile  Marietta, on retrouve  le style plat et décoratif de Klimt et de la Sécession de Vienne, qu'elle s'est approprié pour sa propre technique de peinture.

En 1897, il est membre fondateur de la Secession Viennoise. Il réalise près de 140 illustrations pour la revue de ce mouvement, Ver Sacrum, et est en grande partie chargé de l'organisation des expositions. On le connaît peu comme peintre et c'est un bonheur de découvrir quelques une de ses toiles. En 1903, Josef Hoffmann fonde avec Moser et l'industriel Fritz Wärndorfer la Wiener Verkstatte. Après le rejet, de plusieurs de ses projets pour l’Église am Steinhof qu'on visitera demain, il se consacre à la peinture.

Vénus dans la Grotte : La radieuse déesse de l’amour est encadrée par un ovale, symbolisant une grotte. Sa représentation rappelle les personnifications du vent et de la mer qui étaient généralement gravées sur les anciens sarcophages romains. "

 la Vénus dans la Grotte, beauté nue inscrite dans une mandorle gothique, toute jeune fille aux seins menus. Sa chevelure noire se débride à gauche, un halo jaune souligne son corps comme pour le sanctifier, le sortir du monde réel. Le tableau voisin, Le Marcheur, sauvage, énergique, poilu, adulte, fait ressortir par contraste l’innocence de cette Vénus, sa virginité impubère: ce n’est pas encore Vénus triomphante, ce n’est que son devenir, sa naissance, son émergence de la grotte (et non des flots comme chez Botticelli). Elle s’abrite derrière un voile nacré, comme une porte, un abri, qui protège sa pudeur, sa jeunesse. Elle le relève pour se montrer, pour émerger de la grotte-matrice, pour naître, comme crevant la toile, venant vers nous, comme une incarnation de la vie. Autour de la grotte symbolique, un paysage indistinct, primitif, d’un bleu-vert humide, avec deux échos colorés de son corps, ciel rose et fleurs jaunes."

 

Les Amoureux (vers 1913), collection privée.

Plusieurs paysages de Moser sont représentés.  peints en 1913 depuis le balcon de la maison de sa belle-mère à Semmering, en Basse-Autriche. Cette vue du massif montagneux est un sujet de prédilection pour Moser, qui le représente dans des conditions lumineuses et atmosphériques différentes.

De koloman Moser peintre, je trouve qu'il n'a pas l'originalité des 3 génies qu'on admire dans ce musée, Klimt, Schiele et Kokochka mais que c'est un grand coloriste.

On découvre l'étude de Moser pour les vitraux de l'église am Steinhof. Ce sont d't impressionnants ces vitraux art nouveau qui se trouvent dans l'église Saint Léopold am Steinhof à Vienne. L'église Saint Léopold est elle aussi e style art nouveau;elle a été construite entre 1904 et 1907 par l'architecte Otto Wagner. Cette église se trouve dans la banlieue de Vienne, au centre d'un asile psychiatrique et nous avons prévu de la visiter demain après-midi car elle n'est ouverte au public que quelques heures samedi et dimanche.

J'ai remarqué ce tableau de Kalvach. Rudolf Kalvach est une figure artistique singulière dans la scène artistique du début du XXe siècle. Sa carrière est parallèle à sa formation Kunstgewerbeschule, école d'arts appliqués de k. k. Osterreichischen Musées pour l'art et Industrie (aujourd'hui: Universität für Angewandte Kunst Wien), et est brusquement interrompue par une première hospitalisation en raison de troubles mentaux, dont il ne se remettra pas plus et qui sera suivie d'une seconde. La créativité de Kalvach, même dans une courte période, mais elle se manifeste dans différents domaines: de la série de cartes postales pour Wiener Werkstätte il présente un répertoire fantastique peuplé d'hommes étranges et d'animaux, souvent accompagné par des écrits ironiques.. Le talentueux Kalvach, cependant, se produit principalement dans la technique de l'émail, dont il est un maître inégalée. . Les peintures de l'artiste sont également connus comme cette fanraisie expressioniste.

Cette porte d'armoire de la chambre de l'appartement Terramare Eusler montre Koloman Moser designer. Moser a décoré l'appartement d'un jeune couple Gerta et Hans Eisler. . La philosophie de Wiener Werkstatte voulaitqu e les objets de tous les jours deviennent des œuvres d'art par leur design artistique, la sélection soigneuse de matériaux de haute qualité et un artisanat parfait. Sur les portes de cette armoire, les figures féminines  portent des lys de la vallée dans leurs cheveux, la fleur préférée de Gerta.

Ici on retrouve les meubles de Moser qui composaient le boudoir de Gerta dans l'appartement Eisler von Terramare.
 

Un intérieur de Josef Hoffman. 

À propos de lui, Le Corbusier disait : « Aujourd’hui, à l’heure où les nouvelles générations... s’approprient les fruits du travail des véritables précurseurs… il est justice… de témoigner notre gratitude à l’égard de certains hommes, tels que le professeur Hoffmann, et à l’égard de certaines entreprises aussi audacieuses que celle des Ateliers viennois. Au final, seul subsiste l’essentiel, ″ le nécessaire superflu ″, l’Art. »

Pour finir quelques meubles des Ateliers Viennois d'Adolf Loos ou de Josef Hoffman, je ne sais plus.

L"exposirion continue avec Kokochka.