Le musée Leopold est moins riche en oeuvre de Klimt que le Belvédère supérieur mais il possède quelques importants chefs d’œuvre. cf les Klimt du Belvédère: https://www.lemounard.com/2023/10/vienne-autriche-le-belvedere-superieur.html
Devant exécuter trois fresques pour l’université en 1894, Klimt réalise des peintures sombres qui dénoncent les écueils de la Médecine, la Philosophie et de la Jurisprudence au lieu de louer ces sciences. D’un des peintres favoris de l’empereur et du gouvernement, il devient un opposant.
La Jurisprudence, représentant un homme nu pris dans les tentacules d’une pieuvre.
Pour la Médecine, Klimt conçoit un vaste cycle de la vie et de la mort, bien éloigné des représentations classiques, et qui ne flatte aucunement le dogme du progrès scientifique. Sensuelle, moderniste,
chaotique : la toile fait scandale. Vue en contre-plongée, nue et
isolée, projetant son regard vers le spectateur en exhibant son pubis,
la figure féminine, aux allures de prêtresse antique, indigne le public et la critique.
On reproche à Klimt d’avoir chercher à outrager l’enseignement et à
pervertir la jeunesse. La polémique est telle que l’artiste doit
rembourser l’avance de 30 000 couronnes que lui avait accordée
l’université et reprend les trois toiles. Deux des trois tableaux seront
finalement vendus en 1911 à l’un de ses amis, l’artiste Koloman Moser.
Il choisit de représenter la philosophie sous la forme d'une sphinge aux contours flous, la tête perdue dans les étoiles, tandis qu'autour d'elle se déroule tous les cycles de la vie, de la naissance à la vieillesse, en passant par les étreintes de l'amour. A gauche, à l'avant plan, la "connaissance" revêt les traits d'une femme fatale fixant de ses yeux foids et sombres le spectateur. Cette toile fait l'objet d'une critique sévère des autorités universitaires qui s'attendaient à une représentation classique du sujet et qui considèrent alors cette allégorie comme une provocation au libertinage et une atteinte aux bonnes mœurs.
Le musée Leopold possède beaucoup de paysages de Klimt comme ce verger de 1898.
"Étang calme dans le parc de l'Appel"par Gustav Klimt
Le parc de Schönbrunn peint par G. Klimt (en 1916) qui, à la fin de sa
vie, avait son atelier à 3 stations de métro de là. Il y avait ses
habitudes et donnait souvent rendez-vous à ses copains à la buvette de
la gloriette .
Litzlberg am Attersee by Gustav Klimt. ce tableau s'est vendu 40 millions de dollars en 2011. Parallèlement aux portraits, une série de paysages et de peintures florales soulignent le rôle d'un lac autrichien dans l'inspiration de Klimt. En visite pendant de nombreux étés, Klimt a réalisé ces peintures autour du lac Attersee en Haute-Autriche dont il aimait les paysages.
Gustav Klimt, Attersee 1900.
L'Atersee, a été représentée ici dans une certaine manière aux limites de l'abstraction, ce qui était très inhabituel pour son temps. Sa composition radicale est impressionnante; Klimt utilise le carré du tableau presque exclusivement pour représenter la surface de l'eau en utilisant des taches turquoises. Le seul point d'horizon discernable peut être identifié dans les cieux au sommet des arbres issus de l'île de Litzlberg dans le coin supérieur droit. Les critiques contemporains, qui ont vu l'œuvre pour la première fois à la cinquième exposition de la Sécession en 1901, ont réagi avec enthousiasme. Ludwig Hevesi a déclaré: «Un cadre plein d'eau lacustre de l'Atersee, rien que de courtes vagues grises et vertes qui glissent les unes dans les autres.»
Plus que ses paysages, j'aime les femmes de Klimt comme ce sublime dessin.
La Vie et la Mort. C'est une des œuvres centrales de Gustav Klimt, l'une de ses plus grandes allégories, dans laquelle il a
utilisé une composition audacieuse pour aborder le cycle de la vie
humaine. Ses premières esquisses sur papier ont été réalisées dès 1908
et ont été portées à l'huile en 1910. Lors de sa première présentation à
l'Exposition internationale d'art de 1911 à Rome, Klimt a reçu la
médaille d'or. Pour des raisons inconnues, il a décidé de réviser fondamentalement
l'œuvre en 1915. Klimt dépeint l'opposition de la vie et de la mort à
travers le contraste formel d'un flux de corps humains nus - mère et
enfant, une vieille femme, une femme aimante. couple - entouré
d'ornements colorés et de fleurs à droite, et la figure de la mort,
solitaire et sombrement vêtue, à gauche. Ce qui était censé être à
l'origine un fond doré apparaît, dans la version finale, en gris. La
mort presque vigoureuse, enveloppée dans un manteau ornemental bleu, soulève une petite massue rouge, tandis que la vie brille avec ses
couleurs vives, ses figures et ses ornements.
La visite se continue par la collection des oeuvres d'Egon Schiele, de
Kokochka, des Secessionistes en particulier Koloman Moser.
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