Le metro U4 nous dépose à Schoenbrunn. Nous verrons demain, les stations de métro construite par Wagner et que l'on visite sur la Karlplatz.
Dans le délai relativement court de sept ans, Otto Wagner
projeta, dessina
et construisit avec plus de soixante-dix
collaborateurs le métro de Vienne. Le réseau de lignes
d'environ 80 km comportait,
quarante gares, quinze ponts et viaducs pour
quatre lignes de métro. Après les deux grandes extensions de la ville,
Vienne eut plus
d'un million d'habitants; une première
conséquence dans l'urbanisme eut été le Ring (boulevard
périphérique)
aménagé pendant les années soixante. A part
les rues, on avait besoin de transports publics pour les masses afin de
créer en
premier lieu une voie de communication entre
la cité intérieure et les anciens et nouveaux faubourgs mais sans les
séparer les uns
des autres ce que Otto Wagner réussit à
réaliser de manière géniale. Les transports publics de Vienne sont
exemplaires
jusqu'à nos jours.
Le métro fut construit en partie sur terre,
en partie sous terre. Le style des gares pour le métro sous terre est
comme un hall qui couvre
les voies comme un pont. Les gares que l'on
voit ici sont typiques avec leur nette forme cubique, leur ornementation
florale et géométrique
plutôt modeste et leur avant-toit décoratif
en verre et en fer. Il est possible que Wagner prît comme modèle les
portes de la ville
de Vienne. , Otto Wagner construisit une station de métro construite par Otto Wagner à l'usage exclusif de l'Empereur François-Joseph. Elle se visite encore: le long de la Hietzinger Hauptstraße, on peut admirer le
pavillon de l'Empereur, un bijou d'Art nouveau installé au-dessus des
voies de la station de métro U4. Malheureusement, nous n'aurons pas la chance de voir cette station dont nous découvrons l'existence grâce à Nicole, notre greeter que nous fera visiter la Vienne du Jugendstil.
L'histoire de Schönbrunn et des bâtiments d'origine remonte au Moyen Âge (XIVe siècle). En 1569, Maximilien II acheta la propriété « Katterburg » qui devint ainsi propriété de la famille des Habsbourg. La légende veut que ce soit l'empereur Matthias qui, en découvrant une fontaine, donna son nom au domaine Schoenbrunn. L ottomans détruisent le chateau en . L'empereur fait construire un pavillon de chasse sous la direction de Johann Bernhard Fischer von Erlach. L'empereur Joseph Ier en 1711meurt avant que les travaux se terminent et son épouse Wilhelmine Amélie. En 1728, l'empereur Charles VI acheta le château inachevé à sa belle-sœur Wilhelmine Amélie sy retire. En 1728, l'empereur Charles VI achète le château inachevé à sa belle-sœur Wilhelmine Amélie et le lègue à sa fille Marie-Thérèse. E.n 1742, le pavillon de chasse est transformé et le château prend alors l'aspect qu'il présente encore aujourd'hui. L'architecte,Nicolò Pacassi se distingue par son talent et devient en 1749, architecte de la Cour. Lors du Congrès de Vienne en 1814/15, il est évident que Schönbrunn doitt d'urgence être restauré et réaménagé dans le style de l'époque. On ordonne des travaux qui s’achèvent par la réfection de la façade. Sous la direction de l'architecte de la Cour, Johann Aman, le château prend l'aspect qu'il a aujourd'hui. Entre 1814 et 1815, le congrès de Vienne siégea dans la grande galerie.
Nous prenons les billets d'entrée . La visite des appartements impériaux est prévue dans 1h30 ce qui nous laisse le temps de visiter une partie des jardins, l'Orangerie et de prendre une collation dans un des restaurants du parc. L'Orangerie du château de Schönbrunn est la deuxième plus grande
orangerie baroque du monde après Versailles. Ces deux structures
remarquables partagent la rare distinction d'être encore utilisées pour
la culture de plantes exotiques. L'Orangerie de Schönbrunn, conçue au
XVIIIe siècle pour l'entreposage hivernal de précieuses plantations
d'agrumes et pour les fêtes de la cour, a accueilli un légendaire
concours entre Mozart et Salieri en 1786. La fin du XXe siècle a
marqué une nouvelle vie pour l'Orangerie : elle a été rénovée et divisée
en deux zones, l'une servant de serre et l'autre de lieu d'accueil pour
divers événements et concerts. L'Orchestre du château de Schönbrunn y
joue régulièrement. Leur répertoire se compose d'œuvres célèbres de
Mozart et de Strauss, complétées par des spectacles de danse et de
chant.
Nous nous promenons le long de longs tunnels végétaux qui nous protègent du soleil et de la température estivale.
Les photos sont interdites et je le respecte contrairement à beaucoup qui sournoisement mitraillent les belles pièces avec un téléphone portable à hauteur de la ceinture. Parmi les pièces remarquables, la Grande Galerie où se tenaient les banquets officiels et le congrès de Vienne en 1814. Mozart, âgé de 6 ans donna un concert, cornaqué par son père, dans la galerie des Glaces. Le Salon Vieux-Laque, ornés d'estampes chinoises conserve le souvenir des entretiens de Marie-Thérése avec son chancelier. Napoléon y a travaillé. Marie-Thérèse utilisa le cabinet chinois rond pour tenir des conférences secrètes avec le prince Kaunitz, son chancelier d'État. En 1918, l'empereur Charles Ier signa sa renonciation au trône dans le salon bleu chinois, scellant ainsi la fin de la monarchie et du règne des Habsburg sur l'Autriche-Hongrie. Le salon du million, aux lambris en bois de rose et aux miniatures indo-persanes, est l'une des plus belles salles de style rococo. Le Grand salon de Rosa du nom du peintre Josef Roos dans lequel des dorures rococo encadrent des paysages de la Suisse et de l'Italie du Nord. La Salle du Petit Déjeuner est ornée de 26 médaillons de fleurs brodés par Marie-Thérèse et ses filles. La Chambre de Napoléon où mourut l'Aiglon, roi de Rome.
Les audio-guides sont très décevant qui sont les memes que pour la visite des appartements impériaux et du musée Sissi à la Hofburg. On y retrouve Elisabeth, d'abord amoureuse romantique puis épouse déçue qui occupe sa vie par la poésie, l'équitation, l'entretient de sa taille de guêpe et de sa chevelure interminable, les sports, les voyages et qui consacre peu de temps à ce qui est devenu un devoir conjugal au point de faciliter la liaison de l'empereur avec une comédienne et d'accepter que François Joseph conçoive 2 enfants adultérins avec Anna Nowak puis Nahovski. Il semble que les audio-guides ne parlent pas des frasques impériales. François Joseph y est dépeint comme un homme amoureux de sa femme, austère, très catho, on dirait aujourd'hui, travailleur acharné, accessible à ses sujets, piètre chef de guerre.
Très belle visite malgré les audio-guides. Retour aux jardins. Le
parc fut structuré et élargi avec un système d'allées en forme d'étoile
comptant de nombreux croisements de chemin et de perspectives. Ce
système comportait également de majestueuses allées en diagonale qui,
associées à l’axe central dominant, se rejoignaient au centre du
château. Le jardin baroque de Schönbrunn devait servir au faste impérial
et était conçu comme la prolongation vers l'extérieur des salles
d'apparat intérieures.
L'aménagement de la colline de Schönbrunn alla de pair avec un remodelage du grand parterre. Le nouveau projet prévoyait l'installation de figures mythologiques dans les haies de verdure bordant le grand parterre. Celles-ci furent exécutées en 1777 par Johann Wilhelm Beyer et son atelier. Le parc fut en même temps enrichi de nombreux éléments architecturaux, entre autres la ruine romaine, la fontaine de l'obélisque, la belle fontaine et la petite Gloriette. En 1780 - la dernière année de vie de Marie-Thérèse - à l'exception des jardins particuliers, le jardin était terminé.
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