Le
palais des Doges est situé sur la place Saint Marc. Il était le siège
du pouvoir à Venise, lieu de résidence des Doges. Le palais existait
dès le IXème siècle, mais celui que l'on connaît aujourd'hui a été
construit pour l'essentiel entre XIVème et le XVIème siècle. Il occupe entièrement le côté est de la Piazetta sur une façade
de 75 mètres de longueur. Une de ses autres façades grandioses de 71
mètres qu'on veut faire remonter à l'année 1312, regarde le Môle.Les deux façades ont le même style architectural, gothique, bien que
construites en deux phases distinctes à plusieurs années d'écart.
L'une des particularités de cette architecture est l'inversion des masses. En effet, dans la partie basse nous avons une architecture légère à colonnes alors que la partie pleine est située au-dessus.
"L’actuelle cour du Palais des Doges est entourée de portiques et de
loges et les parties méridionale et occidentale rappellent le style
gothique des palais en briques. Le côté oriental abrite l’escalier
massif du XVème siècle: derrière elle, se trouve la façade en pierre qui
s’articule sur quatre rangées avec des piliers, colonnes et reliefs
œuvre de la famille Lombardo.
Au nord, vers la Basilique, on aperçoit
la façade de l’horloge, réalisée dans le cadre d’un projet
architectonique de Bartolomeo Manopola. Dans les niches situées sur les
côtés et sous l’horloge, se trouvent des statues romaines d’origine qui
avaient appartenu à la collection Grimani avant d’être introduites dans
la Statuaire publique de la Sérénissime. Les statues portent encore les
marques apparentes des restaurations du XVIème siècle, avec les ajouts
et les intégrations à l’antique.
Au centre de la cour, se trouvent
deux splendides margelles de puits en bronze du XVIème siècle, œuvre
d’Alberghetti et de De Conti, richement décorées d’une iconographie
complexe."
Le sommet du Campanile de Saint Marc apparaît au dessus du mur d'enceinte coiffé d'une flèche pyramidale, au sommet de laquelle trône une girouette en or représentant l'archange Gabriel.
On emprunte la Scala d'Oro. La Scala d’Oro est sans doute l’escalier le plus riche au monde.
L’escalier d’or doit son nom à la magnificence de sa décoration de style classique, à la romaine, avec des stucs blanc et or.
Ses motifs illustrent la puissance de Venise sur les mers, sa défense de
la Crète et de Chypre, ainsi que les vertus indispensables pour être à
même de bien gouverner.
Sa première partie permet d’accéder à l’appartement d’honneur du Doge
ainsi qu’à ses appartements privés, tandis que la seconde volée de
marches mène à et au cœur du palais.
l'Atrium Carré.
Cet escalier extraordinaire offre deux vues opposées, l’une sur la cour majestueuse du Palais des Doges et l’autre sur le Rio de la Canonica enjambé par le pont des Soupirs.
0n parvient ensuite à l'immense salle du Grand Conseil où trone le Paradis, une œuvre monumentale du Tintoret qui avait du remplacer au pied levé Véronese mort prématurément.
Nous sommes maintenant dans la partie du palais destinée à l’administration de la justice et on entre, dans la salle où se réunissait la très redoutée magistrature du Conseil des Dix qui était chargée d’assurer la sécurité de la ville et de l’État.
Épargnée par le grand incendie qui dévasta le palais au XVIᵉ siècle, on peut y admirer les débuts de Paolo Véronèse à Venise. Il fut, en effet, appelé pour peindre plusieurs toiles du plafond après s’être fait remarqué lors de la décoration en fresques de villas vénitiennes.
Mercure et Minerve de Giovanni Ponchino. Ce tableau n'est pas le plus beau mais montre que le favoritisme était de mise à Venise, aussi.
Vers 1553, Ponchino reçoit une commande très prestigieuse, la décoration des plafonds du Conseil des Dix. Vasari que le choix s'est porté sur Ponchino par favoritisme pur (ses relations avec certaines familles puissantes de l'aristocratie vénitienne sont connues, comme les Corner, les Grimani, les Barbaro), à tel point que, se rendant compte qu'il n'est pas à la hauteur de la tâche, il est contraint de demander la collaboration de Veronese.
Marie Madeleine en Extase par Artemisia Gentileschi qui était une femme peintre .Les peintures d'Artemisia Gentileschi étaient
audacieuses, vibrantes et parfois violentes. Son talent indéniable lui a
permis de dépasser les préjugés de genre pour asseoir sa notoriété. depuis les salles que nous traversons, nous avons quelques belles perspectives sur le Mole.

Nous sommes arrivés à la salle des Scrutins où triomphe Kieffer.
Une dernière vision des Doges en leur palais et nous retournons en ville
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