CHINE, XI'AN , LE QUARTIER MUSULMAN, LA MOSQUéE

Notre voyage en Chine a été organisé par l'Agence Circuits Chine et supervisé d'un bout à l'autre par madame Justine Peng qui a fait preuve de patience, de gentillesse,d'une réactivité sans faille et d'une compétence absolument confondante. Nous conseillons tous les candidats au voyage en Chine de faire appel à ses services qui nous ont permis de traverser des problèmes que peu de professionnels auraient résolus dans de telles conditions.Merci à elle et aux guides qui nous ont accompagnés à nos différentes étapes. 
Adresse:

5th floor, 9 Yifeng Nan Road, Qi Xing District, Guilin, Guangxi, P.R.C. 541004

0086-773-5619 555 ( GMT+0800 ) service francophone, Lundi - vendredi
0086-773-5842 555 ( GMT+0800 ) service anglophone, Lundi - vendredi

En quittant le dynastie Tang restaurant, nous déposons Catherine à la voiture.Elle s'allonge sur la banquette arrière pour un peu de repos et Richard et moi partons visiter le quartier hui, les musulmans de Xi'an et la Grande Mosquée. 

De la Tour du Tambour part la rue Belyuanmen

où nous reviendrons plus tard. C'est la rue pittoresque de Xi'an, enfumée avec ses restaurants en plein air et ses échoppes.Nous sommes dans le quartier hui, les hui sont une ethnie musulmane chinoise.

"Tout comme le nestorianisme qui fut la première religion chrétienne de Chine, l’islam fut introduit, dès le VIIIe siècle, par les marchands arabes et perses qui empruntaient la Route de la soie. Mais ce n’est qu’à partir du XIIIe siècle, sous la domination mongole, que l’ancrage des communautés musulmanes de langue chinoise eut lieu, à la suite de l’arrivée, parfois sous la contrainte, de nombreux musulmans d’Asie centrale et du golfe Persique.
Les Hui, à laquelle appartient la grande mosquée de Xi’an, sont les descendants de marchands ou de soldats musulmans. Ils constituent aujourd’hui la deuxième nationalité de Chine forte de 10 millions d’individus. Peuple majoritaire de la région autonome du Ningxia dans le nord-ouest de la Chine, on les retrouve dispersés dans la plupart des régions chinoises. La visite d’un lieu de culte fréquenté par des musulmans Hui offre une opportunité pour faire connaissance avec ces citoyens chinois qui, du fait de l’ancienneté de leur intégration, ne se distinguent plus guère des Han, dont ils sont devenus physiquement proches et dont ils parlent la langue, si ce n’est par leurs pratiques religieuses."

Quand nous traversons la rue Belyuanmen, une pluie diluvienne éclate avec le tonnerre qui roule. Pour rejoindre la Grande Mosquée, on prend la première ruelle à gauche.
Cette mosquée présente un grand intérêt architectural qui mélange l'architecture chinoise avec ses toits aux tuiles vernissées, relevés en ailes d'hirondelles et malgré tout une influence arabe.Elle se compose de plusieurs cours. Pour accéder à la première, on franchit un grand portique avec de sublimes poutres sculptées et on pénètre dans un jardin .

La pluie redouble et nous nous abritons sous un portique en pierre.

Une curiosité dans cette mosquée, le mur aux Esprits qui est destiné à éloigner les démons et qui est un élément qu'on rencontre dans les temples chinois.

Une stèle relate l'agrandissement de la mosquée sous les Ming et les Qin .
Sur les cotés , des pavillons sont occupés par des madrasas et en face par un hammam.

Le minaret est remarquable , c'est la Tour Sans Souci avec son triple toit octogonal.

 Le pavillon du Phénix nous protège de la pluie et s'ouvre sur la grande salle de prière qui peut accueillir 1000 personnes et qui n'est pas autorisée pour les non-musulmans. Les fidèles, justement, sont en train de sortir après l'une des 6 prières du jour.

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 Des ouvertures permettent de voir les panneaux de bois sculptés avec des versets du Coran.

 Un élément étrange dans une mosquée, cette grande dalle sculptée avec un double dragon.

Avant de rejoindre la voiture, nous marchons dans la rue Belyuanmen, pleines de restaurants de plein air, d'odeurs, de fumées, de couleurs...Dommage que Catherine n'aie pas pu sortir hier soir..C'est un plaisir fabuleux de trainer dans la rue et de manger sur le pouce au hasard des étals.

C'est un endroit où on doit déguster des choses étranges.

C'est un temple de la bidoche, un Luna Park de la barbaque, un pousse au suicide un Aymeric Carron . Je sors à peine de table et j'ai mangé mes raviolis et ceux de Catherine...dommage