vendredi 18 août 2017

PéKIN ,LES PARCS, MAISON DE THé, CANARD LAQUé, KUNG FU

Notre voyage en Chine a été organisé par l'Agence Circuits Chine et supervisé d'un bout à l'autre par madame Justine Peng qui a fait preuve de patience, de gentillesse,d'une réactivité sans faille et d'une compétence absolument confondante. Nous conseillons tous les candidats au voyage en Chine de faire appel à ses services qui nous ont permis de traverser des problèmes que peu de professionnels auraient résolus dans de telles conditions.Merci à elle et aux guides qui nous ont accompagnés à nos différentes étapes. 
Adresse:
5th floor, 9 Yifeng Nan Road, Qi Xing District, Guilin, Guangxi, P.R.C. 541004
Tél:
0086-773-5619 555 ( GMT+0800 ) service francophone, Lundi - vendredi
0086-773-5842 555 ( GMT+0800 ) service anglophone, Lundi - vendredi

Nous quittons le Temple du Soleil par la Grande Galerie. De nombreux chinois, retraités, la plupart, se prélassent ici, à jouer aux cartes, au ma-jong ou aux échecs chinois. La prospérité des années post Deng Xiaoping a permis aux travailleurs de plus de 60 ans de prendre une retraite heureuse et oisive qu'ils occupent à jouer, à danser, à faire du sport et surtout la gymnastique.  Peut être que cela ne durera pas, la politique de l'enfant unique sur laquelle les nouveaux dirigeants reviennent , ne permettra pas le renouvellement des générations et, comme chez nous, les actifs devront assurer les vieux jours des anciens.


















Nous arrivons ensuite dans un grand parc, équipé de nombreuses installations qui permettent de muscler les jambes, les abdominaux et qui font travailler chaque muscle.Veronique et Catherine se livrent à quelques exercices pendant que je m'essaye à une sorte de badmington footbalistique. Les chinois s'imaginent que dans chaque français sommeille un Zidane ou un Platini mais je renonce vite devant la virtuosité de mes partenaires hommes ou femmes pour qui les ailes de pigeon n'ont pas de secret.
Nous visitons ensuite une maison de thé.
On a l'impression d'être dans un magasin d'antiquités, on y vend du thé, tous les instruments et ustensiles qui permettent de pratiquer le "Gong Fu Cha", la cérémonie du thé et même quelques objets plus contestables comme une sorte de manneken piss chinois qui pisse le thé.
Une jeune chinoise, enceinte jusqu'au cou, officie et nous serine dans un anglais mécanique comment faire un thé à la manière d'ici.Le congé de maternité doit commencer plus tard que chez nous et je doute que la notion de grossesse pathologique ne soit parvenu à franchir la Grande Muraille.




"Présentation du « Gong Fu Cha »
Cette cérémonie a trouvé son inspiration dans la culture taoïste. Il s’agit de déguster le thé sur le mode hédoniste. Cette cérémonie repose sur une technique de dégustation particulière, qui consiste à servir le thé de manière à exhaler ses arômes.
Les ustensiles utilisés


Les ustensiles utilisés se caractérisent par leur taille réduite :
La théière en terre de Yixing ou en porcelaine
Les tasses de dégustation
Le pot à thé
La cuillère à thé
L’aiguille à thé : elle sert à enlever les feuilles de thé qui se coincent dans le bec de la théière
La pince : elle sert à attraper les tasses

La préparation de ce type de thé consiste en une succession d’infusions brèves (1 à 2 minutes par passage) sur les mêmes feuilles. Les feuilles sont placées dans la théière jusqu’à la remplir au tiers, voire à la moitié : le thé obtenu est donc fortement dosé. Cette liqueur dégage un arôme puissant et concentré.
Les étapes de préparation sont les suivantes :
Remplir la théière d’eau bouillante : cela permet de la chauffer
Vider l’eau dans le pot à thé
Verser cette eau sur la théière et les tasses
Mettre du thé dans la théière, puis y verser de l’eau bouillante.
Couvrir, vider aussitôt dans le pot à thé : les feuilles ne doivent pas infuser. Vider le pot sur la théière.
Verser de l’eau chaude dans la théière, couvrir, faire infuser une minute.
Verser la liqueur dans le pot à thé, et de là dans les tasses à déguster.
Répéter plusieurs fois sur les mêmes feuilles. Rallonger le temps d’infusion d’une dizaine de secondes à chaque passage."

Nous achetons quelques feuilles du thé le plus léger, le moins fumé et surtout le moins cher. Je n'ai pas trop aimé le Pu erh qui a la réputation en occident d'être un mange-graisses miracle.
"Les puerh (ou Pu'Er) se déclinent ainsi depuis des temps anciens non seulement en une multitude de millésimes mais aussi selon les terroirs dont ils proviennent, majoritairement compris dans les trois grandes régions productrices qui sont Pu'er (Simao), Lincang et le Xishaungbanna, ainsi que selon la grande variété de savoir faire régionaux, et les traditions parfois ancestrales qui sont à l'origine de leurs productions". 

Le programme de cette fin de journée est chargé: d'abord un canard laqué au restaurant Quanjude puis le spectacle Kung Fu au Red Theater.
Nous n'avons pas grand faim car le repas de midi était copieux et relativement tard , donc après le thé digestif, une promenade digestive aussi dans un de ces parcs tranquilles dont les pékinois ont le secret.
Lotus, nénuphars,grenouilles bruyantes et une classe de rollers pour jeune pékinois..





A Pékin, le canard laqué ne se mange pas sur le pouce. Un véritable cérémonial accompagne la dégustation de ce plat on ne peut plus traditionnel.












On commande un canard pour deux qui est aussitôt placé dans un four à chaleur intense pour que la peau caramélise et croustille.









Arrive le moment tant attendu : le canard laqué. C’est le chef lui-même qui vient le découper. Chaque tranche de chair tendre entièrement désossée est recouverte d’un bout de peau croquante. Le canard est cuit en plusieurs étapes. Tout d’abord, on introduit de la vapeur entre la peau et la chair du canard pour décoller la peau et cuire tendrement la chair. Le volatile est ensuite enduit de miel avant d’être séché pendant 24 ou 48 heures. Dernière étape, il est passé au four pour parfaire son croquant. Le résultat est délicieux.
Le chef vient près de nous avec sa table pliante et découpe la volaille sous nos yeux







Une fois servi, le canard s’honore d’une façon bien précise. On roule dans une petite crêpe de blé une tranche de canard et de peau, des lamelles de concombre, avant de napper l’ensemble d’une sauce aux prunes. Le plus dur consiste à tout faire avec les baguettes... et uniquement avec les baguettes !


 Nous sommes vite rassasiés car le repas de midi est trop proche, nous affrétons un taxi avec Véronique, sur que ce soir il n'y aura pas de lézard au moment de payer: elle note le numéro du taxi et surveille le compteur.
Nous voici au Red Theater.
C'est un spectacle assez extraordinaire qui raconte comment un moine accède au Nirvana par la stricte observance des enseignements de Bouddha et par la pratique du Kung Fu. La mise en scène est extraordinaire, les artistes, quelques pros qui encadrent des moines est fulgurante et somptueuses, un peu naïve, parfois quelques passages un peu pompier mais globalement c'est le spectacle à voir à Pékin.


C'est plus accessible à l'occidental béotien que l'Opéra de Pékin.



Les cascades sont hallucinantes, les acteurs sont magnifiques.
Je suis plus réservé pour les spectacle de casse-briques.





Nous reprenons un taxi jusqu'au Hutong de l'hôtel.Véronique descend avec nous et prend un vélo pour aller jusqu'à la station de métro qui lui permet de rentrer chez elle après 90 minutes de transport en commun.Nous prenons la petite rue, à double sens, des voitures se frayent un chemin entre les terrasses des restaurants, des immondices partout,un bordel intégral ,des 2 roues, des scooters, tout le monde gueule, s'invective, ou se marre, 4 mecs portent sur leur dos une nana en coma éthylique.

Une image de la Chine que je n'imaginais pas.



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