Notre voyage en Chine a été organisé par l'Agence Circuits Chine et supervisé d'un bout à l'autre par madame Justine Peng qui a fait preuve de patience, de gentillesse,d'une réactivité sans faille et d'une compétence absolument confondante. Nous conseillons tous les candidats au voyage en Chine de faire appel à ses services qui nous ont permis de traverser des problèmes que peu de professionnels auraient résolus dans de telles conditions.Merci à elle et aux guides qui nous ont accompagnés à nos différentes étapes.
Adresse:
Adresse:
5th floor, 9 Yifeng Nan Road, Qi Xing District, Guilin, Guangxi, P.R.C. 541004
Tél:
0086-773-5619 555 ( GMT+0800 ) service francophone, Lundi - vendredi
0086-773-5842 555 ( GMT+0800 ) service anglophone, Lundi - vendredi
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Ce matin nous partons vers 9 heures en direction de Mutianyu, à 70 km au nord-est de Pékin. C'est un site moins envahi par les groupes de touristes, la muraille y est parfaitement restaurée.
La route nous permet d'avoir une idée très nette du développement de la capitale et de l'urbanisation galopante imposée à une population rurale que l'on déracine. On franchit la succession de périphériques , les barres d'habitation terminées ou en construction se succèdent, s'espacent en s'éloignant mais des grues en rangs serrés, des bulldozers détruisent les modestes habitations des paysans pour les remplacer par des tours sans charme, le béton gagne inexorablement la guerre contre les terres. Des immenses hangars abritent des élevages gigantesques de poulets et de canards , des porcheries géantes ont remplacés les porcs qui s'élevaient en liberté. Les scandales alimentaires n'ont pas fini d'être révélés dans l'empire du milieu. Les paysans indemnisés par l'expropriation de leurs terres , sont relogés dans ces tours sans âme, 30 m2 par famille. Souvent les gens s'entassent dans un seul logement pour louer le second et se faire un revenu.
Sous Deng Xiaoping? 20% de la population chinoise vivait en ville, dans 15 ans ce sera 75%....
Pékin,Shangai et surtout Chongqing connaissent une expansion galopante: 34 millions d'habitants à Chongqing, 27 à Shangai, 22 à Pékin.
Nous arrivons au site de Mutianyu, un immense parking des échoppes de souvenirs fabriqués en Chine(comme chez nous mais on est en Chine)puis la télécabine qui permet d'accéder à la Grande Muraille qui suit la crête des collines escarpées couvertes de forets.
A travers les vitres de la cabine, on distingue la trace de la muraille qui court à travers les vallons et les crêtes. Difficile de croire que la muraille est visible de l'espace quand Pesquet et consorts tournent autour de la Terre. Nous sommes devant la plus vaste construction architecturale du monde. Elle épouse fidèlement le relief accidenté de la Chine du Nord, s'élève jusqu'à 3000m et descend jusqu'à 2 mètres sous le niveau de la mer constituant alors une digue.
Sa longueur fait débat, certain disent qu'elles court sur 9000 kilomètres, d'autres prétendent qu'elle mesure 21000 km..Elle est en fait formée d'une succession de remparts parfois parallèle et va des confins de la Corée du Nord jusqu'à se perdre dans le désert de Gobbi.
En posant le pied sur"le dragon de dis mille lis", deux choses me frappent: une absence totale de bruits, pas de chants d'oiseaux, pas d'insectes, pas animal qui bouge comme si la pollution, les pesticides avaient tout détruit autour de la muraille. Et , c'est une constatation que j'ai relevé dans les temples, à la Cité Interdite, toutes les restaurations sont (trop)parfaites. Pas une brique qui manque, pas un joint qui se délite, tout est trop clean, trop parfait comme si le maître du pays voulait montrer aux touristes chinois ou étrangers la perfection de son régime. Il manque en quelque sorte, la poésie des ruines, on aimerait parfois voir un pan de muraille qu'envahit la végétation, des éboulis, des statues brisées, rien de tout ça, ici.
"On ne devrait reconstruire que des endroits destinés au tourisme de masse, mais d'autres devraient juste être stabilisés, afin qu'en soit préservé le charme"W.Lindesay.
Elle a été construite au départ pour protéger l'empire contre les hordes de cavaliers nomades du nord.Il n'existe pas une Grande Muraille mais plusieurs bâties tout au long de 2000 ans. Qin Shihuangdi, le premier empereur, celui qui a unifié la Chine, a entrepris de faire une muraille de 5000 km de long en terre battue pour se protéger contre les tribus de Mongolie intérieure.
La partie que nous visitons date des Ming(1368-1644), elle s'élève alors sur 8000kilomètres et nécessite un gigantesque effort nationale pour fabriquer les briques et tailler les pierres assemblées par un mortier contenant du riz gluant.
Le chantier nécessita une innombrable main d'oeuvre, les paysans furent réquisitionnés, les soldats, les prisonniers et nombre d'entre eux succombèrent d'épuisement, de malnutrition et d'accidents.
Un million de soldats étaient stationnés sur la muraille, 20000 bastions, un tous les 120 mètres (60m la distance où un archer est efficace). Il y a aussi un système de tour d'alarme qui permet de faire circuler l'information à l'aide de signaux de fumée, des gongs et des tambours et d'appeler ainsi la cavalerie en renfort en cas d'attaque.
Cependant la muraille n'était pas infranchissable et les envahisseurs sont arrivés à pénétrer entre 2 tronçons ce qui explique que plusieurs dynasties étrangères (les Jin, les Yuan et les Qing)aient règnées sur l'Empire du Milieu.
La muraille m'évoque le désert des tartares de Buzatti, j'imagine l'ennui des soldats, les yeux rivés vers les montagnes qui attendaient un ennemi qui ne venait jamais ou passait par les mailles distendues du filet.
Sa longueur fait débat, certain disent qu'elles court sur 9000 kilomètres, d'autres prétendent qu'elle mesure 21000 km..Elle est en fait formée d'une succession de remparts parfois parallèle et va des confins de la Corée du Nord jusqu'à se perdre dans le désert de Gobbi.
En posant le pied sur"le dragon de dis mille lis", deux choses me frappent: une absence totale de bruits, pas de chants d'oiseaux, pas d'insectes, pas animal qui bouge comme si la pollution, les pesticides avaient tout détruit autour de la muraille. Et , c'est une constatation que j'ai relevé dans les temples, à la Cité Interdite, toutes les restaurations sont (trop)parfaites. Pas une brique qui manque, pas un joint qui se délite, tout est trop clean, trop parfait comme si le maître du pays voulait montrer aux touristes chinois ou étrangers la perfection de son régime. Il manque en quelque sorte, la poésie des ruines, on aimerait parfois voir un pan de muraille qu'envahit la végétation, des éboulis, des statues brisées, rien de tout ça, ici.
Elle a été construite au départ pour protéger l'empire contre les hordes de cavaliers nomades du nord.Il n'existe pas une Grande Muraille mais plusieurs bâties tout au long de 2000 ans. Qin Shihuangdi, le premier empereur, celui qui a unifié la Chine, a entrepris de faire une muraille de 5000 km de long en terre battue pour se protéger contre les tribus de Mongolie intérieure.
La partie que nous visitons date des Ming(1368-1644), elle s'élève alors sur 8000kilomètres et nécessite un gigantesque effort nationale pour fabriquer les briques et tailler les pierres assemblées par un mortier contenant du riz gluant.
Un million de soldats étaient stationnés sur la muraille, 20000 bastions, un tous les 120 mètres (60m la distance où un archer est efficace). Il y a aussi un système de tour d'alarme qui permet de faire circuler l'information à l'aide de signaux de fumée, des gongs et des tambours et d'appeler ainsi la cavalerie en renfort en cas d'attaque.
Cependant la muraille n'était pas infranchissable et les envahisseurs sont arrivés à pénétrer entre 2 tronçons ce qui explique que plusieurs dynasties étrangères (les Jin, les Yuan et les Qing)aient règnées sur l'Empire du Milieu.
La muraille m'évoque le désert des tartares de Buzatti, j'imagine l'ennui des soldats, les yeux rivés vers les montagnes qui attendaient un ennemi qui ne venait jamais ou passait par les mailles distendues du filet.
Ici , la pente est impressionnante avec des montées à 45 degrés. Je part me promener sur les fortifications, je monte au sommet des bastions et je laisse Catherine, qui vacille et chancelle, en proie à des vertiges à l'abri d'un petit fortin.
Un vendeur ambulant me vend une bouteille d'eau au prix du canard laqué.
Je retrouve ma belle , pas trop vaillante, j'espère que le malaise va se dissiper.
En montant, j'ai croisé 3 jeunes français , condition physique affûtée qui courraient sur la muraille.
Petite anecdote, la cabine que nous empruntons à la descente est celle que Michèle Obama a emprunté quand le couple présidentiel américain, en visite à Pékin, est venu visiter la Grande Muraille.
Belle visite donc sur ce lieu dont je rêve depuis mes 6 ans quand je parcourais le livre des nouvelles merveilles du monde, j'ai ai vu quelques unes de puis, Angkor, Bagan, les Pyarmides et le Sphinx, Ispahan, Persépolis, le Tahaj Mal...
Éviter de déjeuner sur le site, c'est un piège à touristes mais la route est trop longue jusqu'à un restaurant correct.
Un vendeur ambulant me vend une bouteille d'eau au prix du canard laqué.
En montant, j'ai croisé 3 jeunes français , condition physique affûtée qui courraient sur la muraille.
Petite anecdote, la cabine que nous empruntons à la descente est celle que Michèle Obama a emprunté quand le couple présidentiel américain, en visite à Pékin, est venu visiter la Grande Muraille.
Belle visite donc sur ce lieu dont je rêve depuis mes 6 ans quand je parcourais le livre des nouvelles merveilles du monde, j'ai ai vu quelques unes de puis, Angkor, Bagan, les Pyarmides et le Sphinx, Ispahan, Persépolis, le Tahaj Mal...
Éviter de déjeuner sur le site, c'est un piège à touristes mais la route est trop longue jusqu'à un restaurant correct.
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