vendredi 30 juin 2017

PéKIN, PETITES ARNAQUES DéSAGRéABLES, LES HUTONGS, DINER AU HUA's RESTAURANT


Après laNotre voyage en Chine a été organisé par l'Agence Circuits Chine et supervisé d'un bout à l'autre par madame Justine Peng qui a fait preuve de patience, de gentillesse,d'une réactivité sans faille et d'une compétence absolument confondante. Nous conseillons tous les candidats au voyage en Chine de faire appel à ses services qui nous ont permis de traverser des problèmes que peu de professionnels auraient résolus dans de telles conditions.Merci à elle et aux guides qui nous ont accompagnés à nos différentes étapes. 
Adresse:
5th floor, 9 Yifeng Nan Road, Qi Xing District, Guilin, Guangxi, P.R.C. 541004

0086-773-5619 555 ( GMT+0800 ) service francophone, Lundi - vendredi 
Après la visite du temple des Lamas,Véronique nous conduit à la Bank of China. Elle nous conseille de faire tous nos retraits dans des agences de la banque officielle. La suite de la journée nous démontrera que ce conseil n'est pas inutile.
Le chauffeur nous dépose ensuite au Travellerinn Hua Qiao Beijing, un 
3  étoiles assez impersonnel mais bien placé dans le quartier des hutongs et en particulier à quelques encablures de la rue des Fantômes,une artère très animée où il est possible de manger jour et nuit. 
Première chose qui me frappe, ici, comme pratiquement partout, aucun réceptionniste ne parle correctement anglais. 2 ou 3 mots ,ils comprennent parfois les chiffres, twenty mais sinon nada, nothing, niet...Deuxième chose, internet est bancal, beaucoup de sites bloqués, une lenteur exaspérante..dans la journée, j'ai consommé 52 euros d'internet sur l'iPhone car je n'ai pas bloqué le localisation.
Catherine est en hypoglycémie car elle n'a pas pris le petit déjeuner dans l'avion, il est urgent d'aller manger.
On descend la Jiaodaokou Dongdajie, la rue des Fantômes. Les restaurants s'alignent, des cartes en image , rien de bien folichon, on rentre au hasard dans le premier bouiboui venu. Catherine est au bord de la perte de connaissance, je l'allonge, on nous apporte 2 plats pas ragoûtants; une soupe et des ravioles. Première bouchée , elle vomit. Je paye en vitesse: la machine à calculer est en panne et la nana me propose un prix prohibitif, je regimbe et la machine se remet en marche. C'est pas donné mais plus conforme.
Nous quittons le resta, Catherine chancelante, collée,cramponnée à mon bras. Dans un supermarché, je trouve de bons biscuits qui feront l'affaire. Sieste 4 heures à l'hôtel avant de ressortir.

Nous avons décidé de parcourir les hutong. Nous descendons la ruelle devant notre hôtel,le passage est très étroit mais malgré cela, la circulation se fait dans les 2 sens, les piétons se frayent un chemin entre les voitures et les deux roues, les terrasses des petits restaurants empiètent sur la chaussée, des klaxons impérieux, des altercations, les bennes à ordures ne doivent pas souvent passer par là. Au bout de la rue, nous arrivons sur une avenue plus grande. Le plan est difficile à déchiffrer et dès que je demande mon chemin, soit les gens sont apeurés, soit ils me regardent en rigolant.Je désire aller à la Tour du Tambour et à la Tour de la Cloche au coeur même du quartier de Dongchen.
Une dame, plus sympa que les autres nous invite à la suivre dans un dédale de rues, les habitations semblent très modestes.Sur le plan , tout semble facile mais la réalité est moins simple.
Nous quittons cette dame et repartons sur une artère très commerçante, là nous tombons sur 2 jeunes femmes très élégantes et très modernes,elles parlent anglais, nous prennent en photo, admirent nos lunettes. L'une d'entre elles va partir à Lyon, un an à l'EM Lyon  et enfin elles nous indiquent la route pour accéder aux tours.

  Derrière les tours, une petite place charmante où les gens jouent aux échecs chinois ou au majong.C'est un havre de paix`où les familles prennent le frais, les enfants s'initient au skate et les petits vieux de la maison de retraite jouent au carte.




La tour de la cloche est assez austère, une légende raconte que la fille du fondeur se serait jetée dans le métal en fusion pour que la cloche soit parfaite. Au sud, la tour du Tambour avec ses 3 toits superposés.

L'heure tourne,la faim nous tiraille et je ne me rend pas vraiment compte de la distance à  pied pour nous rendre au restaurant Huajia Yiyuan au 235 Dongzhimenei Daije, la rue des Fantômes.
Je montre la page du routard à un taxi qui nous y mène: le prix de la course est modique, 13 yuans: le problème, je n'ai que des coupures de 100 yuans et 4 malheureux yuans: je donne penaud, mon billet de 100 yuans au chauffeur qui me fais comprendre que c'est difficile de rendre la monnaie: je lui donne mes 4 yuans et il me rend mon billet de 100 yuans en me faisant comprendre que ça va comme ça: En fait, mais je ne m'en rend compte qu'au restaurant, il a échangé mon billet à l'effigie de Mao par un autre, faux. C'est en payant la note au restaurant, que la serveuse m'explique l'arnaque.Les faux billets très grossiers sont très courant mais seuls les étrangers se font prendre: un conseil, retirer l'argent à la Bank of China car certains distributeurs peuvent délivrer de fausses coupures...La Chine s'adapte vite aux turpitudes capitalistes.

Nous n'avons pas réservé et nous devons attendre sur le trottoir:on nous porte des chaises et une jarre d'un liquide rouge, très agréable à base de tamarin.














La foule est très dense , très bruyante, les gens parlent fort,le téléphone toujours rivé sous leurs yeux, les gens sont en général jeunes et les enfants restent tard dans la rue.
Après 30 minutes d'attendre, on nous conduit à notre table. Le restaurant est immense, il occupe une maison traditionnelle dans un hutong. C'était une propriété de l'impératrice douairière Cixi qui a définitivement terni l'image de l'Empire et à fait le lit de Sun Yat Sen d'abord puis de Mao.
On arrive dans une cour où sont installées des tables et, tout autour des salles. On nous installe dans l'une d'elles face à la scène où a lieu un spectacle traditionnel de chants, de jonglerie et de mimes.
On nous confie à une jeune africaine, du Congo Kinshasa, qui parle parfaitement français et qui répond au doux prénom d'Avignon.


Nous sommes frappés par l'opulence et l'abondance des plats qui sont sur les tables.Beaucoup de chinois touchent à peine la nourriture qu'ils commandent en excès:pour faire étalage de sa richesse et de sa réussite, il est de bon ton de commander à profusion et de laisser beaucoup de nourriture en partant.
La table voisine commande 25 brochettes et n'en mange que 4..On se nourrirait facilement des restes.
On se fie à D'Avignon pour choisir notre repas: quelques brochettes de boeuf et un demi canard laqué.



Le repas est excellent, belle ambiance, mi chinois, mi expat ou touristes, pas mal de couples mixtes.
Au moment de payer, D'Avignon se marre, je me suis fait arnaquer par le taxi. Véronique me dira , le lendemain, "quand un chinois te fais un cadeau, ouvre l'oeil"..un chinois ne fait jamais de cadeau.
Nous rentrons à l'hôtel à pied, foule compacte dans notre ruelle, les terrasses se sont agrandies et les véhicules peinent à se frayer un chemin, les ordures s'amoncellent, je pense aux gaspards qui doivent se régaler sans vergogne...

Ce sera agréable de profiter d'une longue nuit.

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