mercredi 8 mars 2023

CLERMONT FERRAND, L'HIVER CHEZ JEAN CLAUDE LECLERC

Il y a maintenant quelques temps que nous n'avons pas dîné chez Jean Claude Leclerc. Le plaisir commence quand on appelle pour retenir la table, que ce soit Angélique, madame Leclerc ou le maître d’hôtel et sommelier, l'accueil téléphonique est toujours enjoué, ils connaissent nos habitudes, nous réserve une place de parking car , bien qu'habitant à moins d'un kilomètre, c'est toujours désagréable de rentrer à pied en traversant le centre de Clermont, où punks, clodos et dealers règnent en terrain conquis et terrorisent les passants. Première question, en arrivant: "Avez vous confirmation pour la conservation de l'étoile" qui brille au dessus de la table depuis 19 ans déjà". Jean Claude et son épouse montent à Strasbourg demain et ce n'est pas pour que le guide rouge les informe d'une dégradation. Ce soir, nous dégusterons le menu Épicurien. La décoration a été refaite et c'est une réussite parfaitement dirigée par une décoratrice de Riom: couleurs bleu et or, sublimes lustres et une grande cheminée au fond de la pièce avec un beau coin salon pour l'apéritif ou les digestifs.

Pour commencer, quelques amuse-bouche; un palet avec une crème de parmesan et une lamelle de Melanosporum. Cette année, elle ne vient pas de la truffière tourangelle de Jean Claude Leclerc qui n'a pas été très productive. Il ya aussi une fine tuile de tapioca avec une crème de langoustine et une tartelette aux champignons.



 Puis un croustillant de volaille sur une émulsion de chou-fleur. Pour accompagner notre repas, nous choisissons un Ménetou Salon de Jean Claude Leclerc, un homonyme du chef.C'est un vin sec et fruité avec des arômes d'agrumes et de fleurs révélant une bouche ronde, pleine et de belle longueur. 

Premier plat, les Noix de coquille Saint Jacques servi avec du caviar Ociètre Prestige de la maison Kaviari, chou-fleur et suprême de mandarine. Belle assiette, pleine de fraîcheur, le Ménetou est parfaitement au goût de Catherine.

Caviar provenant de l’esturgeon "Acipenser gueldenstaedtii". Ses grains sont de belle taille, réguliers, de couleur ambre à doré. Saveurs subtiles et iodées. Belle longueur de noisette d’une extrême finesse.

Ensuite vient le Risotto coquillages et crustacés avec une grosse langoustine juste snackée et une palourde très gouteuse, le risotto est crémeux comme on aime. 

 

Ensuite, c'est le turbot de nos cotes avec une alternance de tranches de pomme de terre et de lamelles de Melanosporum au parfum très agréable et très marqué. Pour une année où  la truffe n'a pas été généreuse c'est vraiment remarquable. L'assiette est très belle.

Avec la viande et les fromages d'Olivier Nivesse, j'ai commandé une demi-bouteille de Saint Estèphe, je crois mais j'ai oublié de notre le nom de domaine, c'est un vin très agréable aussi. Le Canard est servi rosé, façon Rossini avec son foie gras poêlé, lard paysan et légumes de saisons. Cuisson parfaite, belle assiette, beaux produits. 

Puis le plateau de fromages affinés d'Olivier Nivesse.
 

Un pré-dessert très frais, caramel et chocolat et le dessert le Royal Pistil Safran, parfait aussi par sa fraîcheur citron avec des arômes de tequila et de safran, de fines meringues, des quenelles de sorbet citron puis, avec le café les mignardises, tuile aux amandes, tarte fine au chocolat et tranches d'ananas séché. 

Soirée superbe comme d'habitude avec la sérénité du service, l'harmonie entre la salle et la cuisine, le sourire du sommelier et son plaisir à travailler dans cette maison où on le côtoie depuis 11 ans. Chaque moment passé chez Jean Claude Leclerc est un plaisir renouvelé.

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