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Dernier jour à Pékin, une longue et interminable journée qui débute par une promenade dans les hutongs que nous visiterons à pied plutôt que conduit par un tricycle: nous répugnons à nous prélasser dans la balancelle , pendant que le chinois cycliste pédale et trime dans la circulation, les colonialistes repentis n'aiment pas user des coolies comme aux bon temps des concessions.0086-773-5842 555 ( GMT+0800 ) service anglophone, Lundi - vendredi
Ensuite, après le repas, visite d'une ferme où l'on cultive les perles et, surtout où on tente harponner les touristes puis nous passerons quelques heures dans le somptueux palais d'été à découvrir les somptuaires extravagances de l'impératrice douairière Cixi qui a signé la fin de l'Empire et à fait le lit de Mao.
Ensuite, train de nuit, en couchettes molles jusqu'à Xi'an et là, je dois avouer que j'ai commis une erreur fatale en voulant voyager au contact des chinois...mais ce sera une autre histoire.
Véronique nous a laissé un peu plus de temps pour nous reposer, Catherine e a besoin et pour boucler les valises.
Elle nous prend à l'hôtel ce qui lui a laissé aussi le temps de se reposer: Elle vit avec son mari et sa fille unique dans le nord mais loue une chambre après le 3ème périphérique pendant les mois touristiques pour accompagner les voyages en solo ou en groupe important. Elle vit 6 mois loin de son mari, chercheur dans un laboratoire de médecine traditionnelle chinoise et de sa fille unique qu'elle envoie dans une bonne école, ce qui lui coûte des sommes astronomiques.
Nous donnons rendez vous au chauffeur à la sortie des hutongs et nous descendons la Beixinqiao Santiao Hutong. La rue est poussiéreuse, bruyante, malodorante mais grouillante, beaucoup de vélos, des 2 roues, quelques voitures dans les 2 sens alors que le croisement est difficile et des piétons souvent bien couverts pour que le soleil ne brunisse pas leur peau.
On emprunte ensuite plusieurs ruelles, beaucoup plus calme. Les hutong qu'on ne voudrait pas montrer est tranquille, les fils électriques se croisent dans tous les sens, et, ce quartier traditionnel avec ses maisons aux cours carrées ,les siheyuans a beaucoup changé.
"Le siheyuan , comme normalement une grande quantité de constructions chinoises, se conforme aux règles ancestrales du Fengshui, au moins sur le papier... Il va de soit qu'entre la disposition de la maison parfaite et toutes celles qui peuplaient Pékin, il y a toujours eu de larges variations.
-Première chose, l'exposition idéale d'un Siheyuan se doit d'être Nord-Sud. Puis un mur d'enceinte clôture le groupe de bâtiments, isolant la famille du monde de la rue, des vents, des regards...
-La porte principale se trouve dans l'angle Sud-Est du mur d'enceinte et donne accès à une première cour, sorte de couloir, qui de l'extérieur ne permet pas de voir l'intégralité de la demeure (et deviner si son occupant est riche ou pauvre).
-Contre le mur Sud se trouvent souvent les cuisines de la maison, voir si la demeure est grande et riche, les communs pour le personnel. Au Nord de ce corridor une seconde porte est percée, donnant accès à la cour d'habitation familiale.
-Généralement derrière cette porte on rencontre un Yinbi, le mur écran cachant la vue et surtout protégeant des mauvais esprits (qui comme chacun le sait... avancent toujours tout droit!).
-Passée la porte au mur écran, on entre dans la cour proprement dite.
Autour d'une forme plus ou moins carrée, plus ou moins large et plus un moins plantée, se distribue trois bâtiments. Au Nord, ses ouvertures dirigées vers le Sud, il s'agit du bâtiment principal destiné au chef de famille. Les pavillons de côté sont quand à eux destinés aux jeunes générations où membres de classe inférieure de la famille.
Dans le cas d'une famille plus riche, il est possible que plusieurs cours se succèdent. La dernière cour restera toujours celle réservée aux membres les plus importants. Le bâtiment se situant à la jonction de deux cours deviendra alors une salle commune pour les réunions de famille, les repas..."
Les siheyuan abritaient autrefois une seule famille,le communisme et plus encore la Révolution culturelle ont encouragé le partage et on peut s'apercevoir du morcellement de l'habitation traditionnelle en comptant le nombre de compteurs électriques.
Certaines cours s
ont fermées encore par de somptueux portails avec des motifs religieux et des tableaux ou des caractères chinois.Avant les Jeux Olympiques, Pékin avait gardé encore de nombreux hutongs mais beaucoup ont été détruits pour faire place a de hauts immeubles en beton. Il est loin le temps où quiconque construisait sa maison plus haute que le Palais de l'Harmonie Suprême payait le sacrilège de sa vie.
Nous marchons maintenant dans un quartier tranquille avec des arbres, les plus riches habitants ont anarchiquement surélevé leur maison d'un ou deux étages, les pékinois roulent tranquillement en vélo en faisant tinter les sonnettes, nous errons dans un dédales de rues plus ou moins larges, des boyaux parfois.
Certaines maisons sont en triste état mais subsistent encore les tuiles grisâtres traditionnelles et pas vernissées comme sur les toits des temples et des palais.Nous arrivons maintenant aux tours de la Cloche et du Tambour avec les cyclos pousse qui attendent le client, souvent en groupe très nombreux et les joueurs qui jouent au ma-jong, aux échecs chinois ou aux dames.
La tour de la Cloche ,d'abord, plus austère.
Puis la tour du Tambour, plus charmante et plus colorée.
Nous avons traversé pour l'instant les hutongs les plus modestes: quand on peut risquer un œil dans l'embrasure d'une porte, on voit que les conditions d'hygiène sont précaires, les installations électriques semblables à ce qu'on peut voir ailleurs en Asie, dans des pays qui n'ont pas connu la croissance chinoise et la prospérité.
En allant au delà des tours, on découvre les hutongs tels que les agences aiment à les montrer aux touristes.
On découvre de somptueux paliers sculptés en forme de dragons, des boutiques, des cafés, des restaurants clinquants, un autre monde.
Nous sommes maintenant près du lac Houhai au sud est des deux tours, une longue file de cyclo pousses trimbale une armée de teutons en goguette.
On remarque quelques belles portes anciennes rutilantes et fraîchement repeintes.
Le tour du lac est charmant, une sorte de ville italienne avec les canaux de la Brenta, des petits ponts, des amoureux, des selfies à gogo.
C'est ici que nous retrouvons la voiture,nous allons déjeuner au restaurant Xibei où nous assistons à la fabrication des raviolis chinois, c'est un repas délicieux et un moment de repos que Catherine apprécie, elle n'est pas trop vaillante mais le pire est à venir.
On remarque quelques belles portes anciennes rutilantes et fraîchement repeintes.
Le tour du lac est charmant, une sorte de ville italienne avec les canaux de la Brenta, des petits ponts, des amoureux, des selfies à gogo.
C'est ici que nous retrouvons la voiture,nous allons déjeuner au restaurant Xibei où nous assistons à la fabrication des raviolis chinois, c'est un repas délicieux et un moment de repos que Catherine apprécie, elle n'est pas trop vaillante mais le pire est à venir.
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