Dimanche matin à Shangai, journée libre ,pas de guide ,petit déjeuner indigne d'un Holyday Inn, personnel vraiment en dessous de tout, pas le breakfast dont je rêvais.le métro et le Bund à 11h du mat.
Sortie du métro et direction le Bund, Voir les buildings de Padong le jour.
Moins de monde en cette fin de matinée, nous traversons le boulevard, et , là , face à nous, la boulangerie pâtisserie de Joel Robuchon.
Dans l'antichambre qui précède l'ascenseur, une sculpture spectaculaire constituée de bicyclettes fixées par des roues. Toutes les adresses ,ici, sont prestigieuses: bottiers italiens, top chefs français, l'Atelier de Robuchon est au 4ème, Mr and Mrs Bund au 6ème et une bar très glamour sur la terrasse, face à Pudong, au Bund et au ballet des bateaux sur la rivière Hangpu.
Renseignements pris la sculpture est de AI Weiwei.
C'est curieux , chaque fois que nous parlons d'Ai Weiwei à un chinois,personne ne connaît, alors qu'en France, on ne jure que par lui qui est actuellement exposé au Château La Coste.
http://www.lemounard.com/2017/05/chateau-la-coste-ai-weiwei-mountains.html
Un coup d'œil dans la salle de Mr et Mrs Bund et je sais que Catherine m'incitera fortement, langoureusement peut être, sûrement à venir dîner ici ce soir.
Le soir, 20h, retour sur le Bund, notre tenue a changé, l'élégance est montré de quelques
crans, maquillage, boucles d'oreilles..nous sommes dignes de fouler le parquet de ce bel endroit. 30 minutes à patienter au bar, un cocktail aux fruits de la passion pour moi, un cocktail sans alcool pour Catherine et nous passons à table.Clientèle mi-asiatique mi expats friqués ( asiatiques et expats), les femmes sont souvent belles, toujours élégantes, service enjoué, parfait, anglais impeccable et tenue décontractée, des jeans ou des jupes par trop longues, des tabliers de sommeliers.
Nous choisissons le menu dégustation.
L'amuse-bouche est constitué d'une boite de conserve, négligemment ouverte, comme pour un casse dalle au coin du plan de travail, des pains superbes qui viennent de chez Rebuchon. C'est une mousse aérienne comme on en mangeait chez El Bulli, qu'on se dépêchait de tartiner avant qu'une alchimie mystérieuse la face disparaître de notre vue et de nos couteaux.

Le maître des lieux est Paul Pairet.
"Le chef a conservé son accent du sud, mais depuis huit ans, sa vie est en Chine, à Shanghai, où ses deux restaurants gastronomiques ne désemplissent pas.
Originaire de Perpignan, le chef de 48 ans a un look d'aventurier, avec sa casquette grise vissée sur la tête, sa chemise détendue qui fait office de veste de cuisinier et sa courte barbe poivre et sel. Après Hong Kong, la Turquie, l'Australie, l'Indonésie, et des passages en France, Paul Pairet a posé ses valises à Shanghai en 2005, pour ouvrir le restaurant gastronomique de l'hôtel Shangri-la, le "Jade on 36".
"Aujourd'hui, j'ai deux restaurants que j'aime", dit-il à l'AFP, lors de son passage à Paris pour le festival Omnivore, qui a eu lieu de dimanche à mardi. Il a ouvert il y a 4 ans son propre restaurant, le "Mr and Mrs Bund", où il fait de la cuisine française moderne et populaire. "Certains viennent plusieurs fois par semaine, (...) et le samedi soir, nous faisons 300 couverts", se félicite-t-il.
Surtout, en mai dernier, Paul Pairet a créé "Ultraviolet", "le projet de (sa) vie", qu'il avait "en tête depuis 15 ans". Il y a une seule table de dix couverts. "On ne donne pas l'adresse, on récupère les gens et on les amène tous ensemble sur le lieu", raconte-t-il. Le chef n'a "plus de contrainte de temps et de carte", puisqu'il y a uniquement un menu dégustation avec 22 plats."
Pour le vin, je vais là où je connais, le Cote du Rhone de Guigal en 2012.
On nous apporte d'abord 2 plateaux:un carpaccio de boeuf Venise, un fin carpaccio de boeuf, coupé à la main, huile d'olive , jus de citron, pesto, parmesan et roquette.
Le 2ème plateau est constitué d'un oeuf poché, de la roquette encore sur une tartine au gazpacho de tomate, des piments doux grillés (capsicum), et des anchois .
Ensuite, ce sont les palourdes "Au Vert", ail et persil.
Très belle recette, du goût, de la fraîcheur, belle présentation.
Puis le carré d'agneau à la provençale, en croûte de pain, de tomate, d'olives, anchois et basilic.
Très belle viande,un bonheur après 3 semaines de cuisine chinoise. avec l'agneau , une roquette et du parmesan et une polenta crémeuse parfumée au jus de boeuf.
Pour les desserts dont on a été privé pendant 3 semaines, c'est pas mal non plus.
Une orange entière confite, sorbet orange et sa crème, une chantilly à la vanille et des miettes qui croustillent.C'est délicieux.
Puis la fraise réfrigérée et bouillon de fraises,granité et sucre de lime, un bonheur pour conclure ce repas en beauté.
Petit tour sur la terrasse, une boite très tendance, de jolies filles, musique, gâteaux d'anniversaire, la golden jeunesse de Shangai s'éclate sur les rythmes d'Outre Atlantique et la boite s'appelle Rouge.
"Au dessus, le légendaire Bar Rouge est l'un des bars de toit les plus célèbres de la ville avec une clientèle jeune, et moins jeune dont moi. En dehors des week-ends, la soirée la plus courue est la ladys' night du Jeudi. Dans une ville internationale comme Shanghai, où les hommes d'affaires de passage et les stagiaires de courte durée sont très nombreux, le succès d'une telle soirée dans une endroit aussi mythique est assuré! Je préfère quant à moi y lézarder avec des amis au moment de l'happy hour!"
En quittant le 18 Bund, nous marchons jusqu'à la station de métro du East Nanging Road.Elle ferme à 23 h, donc nous cherchons un taxi: par chance, Catherine a la carte de l'hôtel rédigée en mandarin sur elle. Le trajet me parait interminable bien que l'hôtel ne soit qu'à 4 stations ...En fait, le chauffeur prend le plus court chemin mais la distance entre stations doit représenter plusieurs kilomètres.
Originaire de Perpignan, le chef de 48 ans a un look d'aventurier, avec sa casquette grise vissée sur la tête, sa chemise détendue qui fait office de veste de cuisinier et sa courte barbe poivre et sel. Après Hong Kong, la Turquie, l'Australie, l'Indonésie, et des passages en France, Paul Pairet a posé ses valises à Shanghai en 2005, pour ouvrir le restaurant gastronomique de l'hôtel Shangri-la, le "Jade on 36".
"Aujourd'hui, j'ai deux restaurants que j'aime", dit-il à l'AFP, lors de son passage à Paris pour le festival Omnivore, qui a eu lieu de dimanche à mardi. Il a ouvert il y a 4 ans son propre restaurant, le "Mr and Mrs Bund", où il fait de la cuisine française moderne et populaire. "Certains viennent plusieurs fois par semaine, (...) et le samedi soir, nous faisons 300 couverts", se félicite-t-il.
Surtout, en mai dernier, Paul Pairet a créé "Ultraviolet", "le projet de (sa) vie", qu'il avait "en tête depuis 15 ans". Il y a une seule table de dix couverts. "On ne donne pas l'adresse, on récupère les gens et on les amène tous ensemble sur le lieu", raconte-t-il. Le chef n'a "plus de contrainte de temps et de carte", puisqu'il y a uniquement un menu dégustation avec 22 plats."
Pour le vin, je vais là où je connais, le Cote du Rhone de Guigal en 2012.
Le 2ème plateau est constitué d'un oeuf poché, de la roquette encore sur une tartine au gazpacho de tomate, des piments doux grillés (capsicum), et des anchois .
Ensuite, ce sont les palourdes "Au Vert", ail et persil.
Très belle recette, du goût, de la fraîcheur, belle présentation.
Puis le carré d'agneau à la provençale, en croûte de pain, de tomate, d'olives, anchois et basilic.
Très belle viande,un bonheur après 3 semaines de cuisine chinoise. avec l'agneau , une roquette et du parmesan et une polenta crémeuse parfumée au jus de boeuf.
Pour les desserts dont on a été privé pendant 3 semaines, c'est pas mal non plus.
Une orange entière confite, sorbet orange et sa crème, une chantilly à la vanille et des miettes qui croustillent.C'est délicieux.
Puis la fraise réfrigérée et bouillon de fraises,granité et sucre de lime, un bonheur pour conclure ce repas en beauté.
Petit tour sur la terrasse, une boite très tendance, de jolies filles, musique, gâteaux d'anniversaire, la golden jeunesse de Shangai s'éclate sur les rythmes d'Outre Atlantique et la boite s'appelle Rouge.
"Au dessus, le légendaire Bar Rouge est l'un des bars de toit les plus célèbres de la ville avec une clientèle jeune, et moins jeune dont moi. En dehors des week-ends, la soirée la plus courue est la ladys' night du Jeudi. Dans une ville internationale comme Shanghai, où les hommes d'affaires de passage et les stagiaires de courte durée sont très nombreux, le succès d'une telle soirée dans une endroit aussi mythique est assuré! Je préfère quant à moi y lézarder avec des amis au moment de l'happy hour!"
En quittant le 18 Bund, nous marchons jusqu'à la station de métro du East Nanging Road.Elle ferme à 23 h, donc nous cherchons un taxi: par chance, Catherine a la carte de l'hôtel rédigée en mandarin sur elle. Le trajet me parait interminable bien que l'hôtel ne soit qu'à 4 stations ...En fait, le chauffeur prend le plus court chemin mais la distance entre stations doit représenter plusieurs kilomètres.
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